Angleterre : La Reine Elizabeth II a tiré sa révérence / Pluie d’hommages à travers le monde
L’annonce du décès de la Reine Elizabeth II suscite une vague d’émotion à travers le monde. Des messages d’hommage venant des 4 coins du globe ne cessent de se succéder. Son fils et successeur, le roi Charles III, a déclaré que le décès de sa mère bien-aimée était un « moment de grande tristesse » pour lui et sa famille et que sa perte serait « profondément ressentie » dans le monde entier. « Nous pleurons profondément le décès d’une souveraine chérie et d’une mère très aimée », a-t-il annoncé.
Le message de condoléances du président américain Joe Biden ne s’est pas fait attendre. Dans son communiqué, il a salué « une femme d’Etat d’une dignité et d’une constance incomparables », en soulignant que la reine défunte était » plus qu’une monarque » qui « incarnait une époque » et « a contribué à rendre ‘spéciale' » la relation entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, avant d’ordonner que les drapeaux de la Maison Blanche, des bâtiments publics aux Etats-Unis, des ambassades, des bases militaires et des navires de guerre soient mis en berne jusqu’au coucher du soleil, le jour des funérailles d’Elizabeth II.
Le roi des Belges Philippe et son épouse la reine Mathilde ont rendu hommage ce jeudi à Elizabeth II, en estimant qu’elle était « une monarque d’exception qui a profondément marqué l’Histoire », faisant preuve « de dignité, de courage et de dévouement tout au long de son règne ». Pour le couple royal l’illustre disparue « était une personnalité hors du commun. Nous garderons toujours un souvenir ému de cette grande Dame (…). Chacune de nos rencontres restera à jamais gravée dans nos mémoires ».
En France, le président français Emmanuel Macron salue une « amie de la France » qui a « marqué à jamais son siècle ». « Sa Majesté la Reine Elizabeth II a incarné la continuité et l’unité de la nation britannique plus de 70 ans durant. Je garde le souvenir d’une amie de la France, une reine de cœur qui a marqué à jamais son pays et son siècle », a tweeté le locataire de l’Elysée, qui après avoir fait parvenir un message au nouveau roi Charles III, s’est rendu ce vendredi en fin de matinée à l’ambassade britannique à Paris où il a signé le registre de condoléances en hommage à Elizabeth II .
Pour sa part, le président russe Vladimir Poutine ne prévoit pas d’assister aux funérailles d’Elizabeth II, attendues dans une dizaine de jours à Londres, pourtant il n’a pas manqué de publier un communiqué, saluant la mémoire de la reine défunte : « Pendant de nombreuses décennies, Elizabeth II jouissait à juste titre de l’amour et du respect de ses sujets, ainsi que d’une autorité sur la scène mondiale ».
Côté ukrainien, Kiev a fait part de « sa profonde tristesse « ; le président Volodymyr Zelensky, a déploré » une perte irréparable « .
Le Pape François quant à lui, se dit « Profondément attristé d’apprendre le décès de Sa Majesté la Reine Elizabeth II ». Après avoir présenté ses condoléances à la famille royale, le souverain pontife poursuit qu’il se joint » volontiers à tous ceux qui pleurent sa disparition en priant pour le repos éternel de la Reine, et en rendant hommage à sa vie de service ininterrompu pour le bien de la Nation et du Commonwealth, à son exemple de dévouement au devoir, à son témoignage inébranlable de foi en Jésus-Christ et à sa ferme espérance en ses promesses ».
Si le président du Conseil européen Charles Michel a indiqué : « nos pensées vont à la famille royale », la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est dite « en pensées et en prières » avec la reine Elizabeth II, louant le « courage immense » de la monarque de 96 ans. « Elle représente toute l’histoire de l’Europe, notre maison commune avec nos amis britanniques […]. Elle est une légende à mes yeux et c’est pourquoi mes prières l’accompagnent », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Rotterdam.
« Il n’y a pas de mots pour rendre hommage, même partiellement, à l’importance primordiale de cette reine, à son sens du devoir, à son intégrité morale, à son dévouement et à sa dignité », a relève avec émotion l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel. Et à la reine du Danemark, Margrethe II d’estimer « Elle nous manquera terriblement ».
Les chefs d’Etat africains ne sont pas restés indifférents à la triste nouvelle. « Sa vie et son héritage resteront gravés dans les mémoires à travers le monde », a noté le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Le nouveau président kenyan, William Ruto affirme « Les liens cordiaux qu’elle entretenait avec le Kenya nous manqueront et puissent ses souvenirs continuer à nous inspirer « , tandis que son prédécesseur Uhuru Kenyatta, êttre animé d’« un grand chagrin et un profond sentiment de perte « . » Sa Majesté la reine Elizabeth II était une immense icône du service désintéressé pour l’humanité et une figure de proue essentielle non seulement du Royaume-Uni et du Commonwealth, dont le Kenya est un membre éminent, mais aussi du monde entier » a -t’il précisé. Selon le Président togolais Faure Gnassingbé, » la Souveraine incarna une figure universelle du rayonnement de son pays et de l’amitié entre les peuples « .
Au Brésil, le président Jair Bolsonaro a décrété trois jours de deuil « en signe de condoléance après le décès de Sa Majesté » et le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a publiquement évoqué sa « tristesse ». Sur Twitter, le gouvernement argentin a exprimé son » chagrin » et dit « accompagner le peuple britannique et sa famille dans ce moment de peine « .
La disparition du monarque, qui a « joué un rôle extrêmement important pour la paix et la stabilité mondiales », est une « grande perte » pour la communauté internationale, a abondé le Premier ministre japonais Fumio Kishida. Dans un message adressé à Charles III, le président chinois, Xi Jinping, de son côté a exprimé » en son nom propre, celui du gouvernement et celui du peuple chinois » ses 3 profondes condoléances « . En Inde, le Premier ministre Narendra Modi s’est dit » peiné par sa disparition « . Sa mort laisse un immense vide dont le souvenir « restera gravé en lettres d’or dans les annales de l’histoire mondiale « , pour le président du Pakistan, Arif Alvi.
Les institutions continentales et organismes internationaux ont également faire part du vide que laisse la disparition de la Reine Britanique.
Si le président du Conseil européen Charles Michel rappelle qu’elle était autrefois surnommée « Elizabeth l’Inébranlable » qui a montré « par son service et son engagement, l’importance des valeurs durables dans un monde moderne « , la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen de son côté, s’est dite « en pensées et en prières » avec la reine Elizabeth II, saluant son « courage immense ». « Elle représente toute l’histoire de l’Europe, notre maison commune avec nos amis britanniques […]. Elle est une légende à mes yeux et c’est pourquoi mes prières l’accompagnent », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Rotterdam.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a souligné « la grâce, la dignité et le dévouement » d’Elizabeth II.
Par ailleurs, le drapeau de l’ONU a été abaissé à mi-mât au Palais des Nations à Genève. Un dispositif similaire a été pris dans tous les sites onusiens dans le monde, a annoncé vendredi à la presse un porte-parole.
La reine Elizabeth II, le plus ancien monarque du Royaume-Uni, est décédée à Balmoral à l’âge de 96 ans, après avoir régné pendant 70 ans.
L’annonce officielle de sa mort souligne qu’elle « est morte paisiblement ce jeudi après-midi dans sa propriété écossaise, où elle a passé une grande partie de l’été « . La Reine est montée sur le trône en 1952 et a été témoin d’énormes changements sociaux. Bien qu’étant anglaise, elle maîtrise parfaitement la langue de Molière, un de ses talents méconnus. En témoignent certains de ses discours donnés en français tels, celui du 11 avril 1957 et du 6 juin 2014 lors de ces visites à Paris. La Reine a vu se succéder à la Primature anglaise 15 premiers ministres. Ses funérailles sont prévues dans 10 jours.
Béatrice