Burkina-Faso : Promotion de la bonne gestion des ressources publiques; Ibrahim Traoré veut instaurer une régulation du budget et des dépenses liées au salaires
Réuni en séminaire gouvernemental ce jeudi 23 mai 2024, le Président Ibrahim Traoré et ses ministres ont mené des échanges sur comment combler les attentes des masses populaires et sur la bonne gestion des ressources publiques. Il ressort de cette réunion que le Chef de l’Etat attend du gouvernement des actes concrètes pour satisfaire aux besoins des populations. Il s’agit aussi pour le Président qu’une idée précise soit faite concernant les fonctionnaires de l’Etat ponctuels sur leurs lieux de travail dans l’optique d’une maitrise des effectifs et de la masse salariale. Pour ce faire, il a donné des instructions pour qu’on puisse lui présenter toutes les deux semaines le rapport des agents réellement présents à leurs postes.
Initié par le Président de la transition lui-même, le séminaire de ce jeudi est axé sur trois points essentiels: la régulation budgétaire de l’année en cours, de la préparation du budget de l’année 2025 et de la maîtrise des effectifs des agents de la Fonction publique.
Ibrahim Traoré juge nécessaire de réguler le budget en cours d’exécution pour considérer les besoins des masses populaires. Pour ce faire, il a instruit les membres du gouvernement à orienter les ressources financières vers des actions concrètes à fort impact sur les conditions de vie des populations.
« Il y a une initiative qui sera lancée dans les jours à venir dans les domaines de l’éducation et de la santé. Elle doit nous permettre de construire des écoles modernes et aussi des amphithéâtres dans plusieurs centres universitaires du Burkina Faso; la nécessité de réguler les budgets se fait donc sentir », a laissé entendre le Capitaine Ibrahim Traoré.
Sur la question de la maîtrise des effectifs des agents de la Fonction publique, le Capitaine Ibrahim Traoré a demandé aux ministres afin de dresser toutes les deux semaines le point des présences de leur personnel.
« Ce qui nous permettra de confronter les chiffres avec ceux de la Fonction publique et du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective pour voir qui est payé pour quel travail », a souligné le président de la transition.