Burkina Faso : La résilience des sages-femmes dans un contexte de crise, défis et perspectives.

Dans un contexte de crise sécuritaire grandissante au Burkina Faso, les sages-femmes et maïeuticiens, en particulier ceux exerçant dans les zones les plus touchées, jouent un rôle essentiel et souvent méconnu. Confrontées aux conséquences du terrorisme et de la crise humanitaire, ces professionnelles continuent de se battre pour garantir des soins maternels de qualité, malgré des conditions de travail extrêmement difficiles.

Le lancement, le 12 septembre, des journées de réflexion organisées par l’Association burkinabè des sages-femmes et maïeuticiens (ABSFM) témoigne de la détermination de ces acteurs à renforcer leur résilience face à ces défis. Pendant trois jours, ils échangeront sur les meilleures stratégies à adopter pour maintenir les soins maternels dans des environnements précaires, marqués par des déplacements massifs de populations, un accès limité aux infrastructures de santé et un risque permanent d’insécurité.

Ces journées représentent une occasion cruciale pour harmoniser les pratiques et ancrer l’exercice de la profession dans une démarche scientifique, en intégrant des recherches obstétricales adaptées aux contextes de crise. Elles offrent également une plateforme pour partager les expériences des sages-femmes et maïeuticiens, qui font preuve d’un dévouement exceptionnel pour répondre aux besoins des femmes enceintes et des nouveau-nés, souvent dans des conditions de travail marquées par le manque de ressources et l’insécurité.

Les sages-femmes du Burkina Faso, malgré les difficultés, se positionnent comme des piliers du système de santé. Leur engagement quotidien sauve des vies et assure un avenir à des milliers de nouveau-nés, rappelant ainsi l’importance de soutenir et de valoriser ces héroïnes silencieuses, qui incarnent l’espoir dans un pays en proie aux turbulences.

Amen K.

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