Burkina Faso / CHU de Bobo-Dioulasso : Quand le personnel soignant préconise une gestion militaire.

Le Burkina Faso s’apprête à franchir une étape majeure dans son système de santé avec la construction d’un nouvel hôpital de référence à Bobo-Dioulasso. Démarrés en 2020, les travaux de ce Centre Hospitalier Universitaire (CHU) devraient s’achever en mars 2025. Ce projet ambitieux, répondant aux normes internationales, promet des infrastructures modernes et des équipements de pointe. Cependant, au-delà de son inauguration, se pose la question cruciale de son mode de gestion pour éviter les erreurs du passé et garantir son efficacité à long terme.

Les défis de gestion dans les structures sanitaires publiques au Burkina Faso sont bien connus : détournements de fonds, mauvaise allocation des ressources, manque de transparence et inefficacités opérationnelles. Ces dysfonctionnements ont souvent compromis la qualité des services offerts aux populations. Face à ces écueils, des voix s’élèvent parmi le personnel soignant pour confier la gestion de ce nouvel hôpital aux militaires ou à une équipe mixte, réputés pour leur rigueur et leur discipline.

Le Président Ibrahim Traoré et son gouvernement ont démontré, à travers plusieurs initiatives, leur engagement en faveur d’une gestion rigoureuse et transparente des ressources publiques. Cette approche pourrait servir de modèle pour la gestion du nouveau CHU de Bobo-Dioulasso. En instaurant des mécanismes de contrôle strict, en promouvant la redevabilité et en impliquant des acteurs compétents et intègres, le gouvernement peut éviter les erreurs du passé et garantir une gestion efficace de cet hôpital.

« D’abord la discipline militaire et la rigueur accrues imposera le respect strict des horaires de travail et des responsabilités, une gestion efficace des ressources humaines, financières et matérielles, une meilleure répartition des tâches et une réduction des conflits internes et d’éventuelle grèves. Aussi une gestion militarisée procure un meilleur suivi des équipements et des approvisionnements avec une maintenance rigoureuse du matériel médical, un approvisionnement régulier en médicaments et réactifs, une mise en place d’un contrôle strict des stocks pour éviter les ruptures » a fait savoir Dr Salam Savadogo.

La construction du nouvel hôpital de Bobo-Dioulasso est une avancée majeure pour le système de santé burkinabè. Cependant, sa réussite dépendra largement du mode de gestion adopté. En s’inspirant de la rigueur dont fait preuve le Président Ibrahim Traoré et son gouvernement, et en tenant compte des propositions du personnel soignant, le Burkina Faso peut faire de ce CHU un modèle de gestion efficace et transparente. Ce projet doit devenir un symbole de l’engagement du pays en faveur d’un système de santé durable et accessible à tous.

Amen K.

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