Burkina Faso : Transformation digitale, Smart Africa renforce ses liens avec les autorités dans le cadre d’une coopération numérique.

La ministre en charge de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Docteure Aminata Zerbo/Sabane, a accordé, dans l’après-midi du vendredi 2 mai 2025, une audience à une délégation de l’organisation panafricaine Smart Africa, conduite par son Directeur général, Lacina Koné.
Cette rencontre, qualifiée de visite de courtoisie, visait avant tout à témoigner la reconnaissance de Smart Africa au Burkina Faso pour son engagement constant en faveur de l’intégration numérique du continent. Le Directeur général a salué le rôle essentiel joué par le pays dans la dynamique de l’organisation depuis sa création. « Le Burkina Faso figure parmi les membres fondateurs de Smart Africa depuis 2013 et a grandement contribué à ses avancées majeures », a-t-il déclaré à l’issue de l’audience.
Il a notamment rappelé que le Burkina a piloté l’élaboration du schéma directeur continental de renforcement des compétences numériques, un projet stratégique ayant abouti à la création de l’Académie numérique de Smart Africa, une structure de formation ayant déjà permis à plus de 10 000 décideurs africains d’être formés au cours des deux dernières années.
Outre les remerciements officiels, la délégation a profité de l’échange pour discuter de nouvelles perspectives de collaboration. Parmi les axes évoqués figurent la gouvernance d’internet à l’échelle africaine, ainsi que la redynamisation des écosystèmes numériques locaux, en vue d’accompagner les États membres dans la transformation numérique durable.
Créée en 2013 par l’initiative de sept chefs d’État africains (dont ceux du Rwanda, Burkina Faso, Mali et Kenya), Smart Africa est une organisation intergouvernementale basée à Kigali, au Rwanda. Elle regroupe aujourd’hui 40 pays membres et ambitionne de faire de l’Afrique un marché numérique intégré, inclusif et compétitif, en misant sur l’innovation, les technologies de l’information et le développement de compétences.
Cette rencontre témoigne donc de la volonté partagée de renforcer les partenariats dans le domaine du numérique au service du développement du continent africain.
Amen K.