Burkina Faso : Fonds de soutien patriotique, plus de 100 milliards collectés à mi-parcours !

Au Burkina Faso, l’année 2025 confirme une dynamique citoyenne sans précédent. Au 30 juin, le Fonds de soutien patriotique (FSP) a enregistré plus de 101 milliards F CFA, soit plus de 67 % de l’objectif annuel fixé à 150 milliards F CFA. Une performance saluée par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire du FSP, le 4 juillet 2025 à Ouagadougou.
Comparativement à 2024, où le FSP avait mobilisé 86 milliards F CFA sur un objectif de 100 milliards, l’évolution est remarquable. Elle témoigne d’un engagement croissant des Burkinabè, de l’intérieur comme de la diaspora, à soutenir une guerre existentielle tout en poursuivant la construction d’une nation souveraine, libre et prospère.
Cette contribution massive s’explique par la transparence dans la gestion des fonds et des résultats concrets sur le terrain, notamment l’acquisition de matériels militaires et les victoires enregistrées par les forces combattantes. Les Burkinabè, désormais convaincus que le salut viendra d’eux-mêmes, n’hésitent plus à mettre la main à la poche et parfois à la pâte pour participer à cet effort national.
Parallèlement, l’initiative présidentielle Faso Mêbo, lancée pour transformer durablement les grandes villes du pays, mobilise elle aussi toutes les couches sociales. Du vieux monsieur de 79 ans arrivant avec un sac de ciment sur son vélo depuis Saponé, aux dons des artistes, footballeurs, entreprises, et citoyens anonymes venus aider à la confection ou à la pose de pavés, Faso Mêbo est devenu un élan populaire. Il rompt avec l’époque où les Travaux d’intérêt général (TGI) étaient souvent contraints. Aujourd’hui, les Burkinabè s’engagent librement, motivés par l’amour du pays et la volonté d’agir.
Cet élan patriotique, nourri par la foi en une gouvernance exemplaire, est la preuve vivante que les peuples capables de financer leur guerre peuvent aussi bâtir leur propre avenir. Il suffit de maintenir le cap, renforcer la transparence, et préserver l’unité nationale. Le message est clair : personne ne viendra faire notre guerre ou développer notre pays à notre place. Le Burkina Faso a pris le bon chemin. Rendez-vous sur les grands chantiers du développement, car la locomotive est bel et bien lancée.
Amen K.