Burkina Faso : La mort de Alino Faso, la justice burkinabè ouvre une enquête et refuse de se laisser distraire par les versions fantaisistes des autorités Ivoiriennes.

Le Burkina Faso a décidé de faire toute la lumière sur le décès tragique de Alino Faso, survenu dans des conditions encore floues en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué publié le 1er août 2025, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance Ouaga I a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire, à la suite d’une plainte déposée par la famille du défunt.
Cette démarche des autorités burkinabè est saluée par de nombreux observateurs, au moment où la version avancée par les autorités ivoiriennes évoquant un prétendu suicide suscite doutes et indignation. Beaucoup estiment que cette hypothèse, relayée avec légèreté, vise à étouffer une affaire potentiellement embarrassante pour certains cercles de pouvoir à Abidjan. Face à ce qu’on peut qualifier de tentatives de diversion, le Burkina Faso affiche une posture de responsabilité et de transparence.
En ouvrant une enquête indépendante, la justice burkinabè se donne les moyens de répondre à l’exigence de vérité, aussi bien pour la famille de Alino Faso que pour l’opinion publique, profondément choquée par cette disparition. Elle refuse clairement de se contenter d’explications approximatives ou de versions construites pour manipuler l’information.
La mort de Alino Faso, militant engagé et figure connue pour ses prises de position critiques, ne saurait être balayée d’un revers de main. Elle soulève des interrogations légitimes qui méritent des réponses claires et crédibles, loin des balivernes diplomatiques ou des récits à dormir debout.
La décision du procureur est donc un pas courageux vers la vérité. Elle montre que le Burkina Faso ne cède ni à la pression ni à l’intoxication médiatique. Le peuple burkinabè, et au-delà lui, toute l’Afrique attachée à la justice et à la dignité humaine, attend désormais que cette enquête se mène avec rigueur, indépendance et sans compromis.
Amen K.