Burkina Faso : Quand l’ONU se fait l’écho des ONG fantoches au mépris de la vérité

Le Gouvernement du Burkina Faso a récemment pris connaissance avec stupéfaction du rapport du Secrétaire Général des Nations Unies adressé au Conseil de Sécurité, intitulé « Les enfants et le conflit armé au Burkina Faso ». Ce document, censé refléter une situation aussi sensible que celle des violations contre les enfants en contexte de conflit, a été élaboré sans la moindre concertation avec les autorités nationales. Une omission grave qui témoigne d’un profond mépris institutionnel.

Ce rapport, coprésidé par la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso, se veut une analyse de la situation politique, sécuritaire et humanitaire du pays. Cependant, il prend des allures d’un réquisitoire biaisé, mêlant sans distinction les actions des forces de défense et de sécurité burkinabè à celles des groupes terroristes. Cette approche équivalente, non seulement irresponsable, est aussi insultante à l’endroit de ceux qui, au péril de leur vie, luttent chaque jour pour restaurer la paix au Burkina Faso.

Plus inquiétant encore, le rapport ne s’appuie sur aucune preuve tangible. Aucune annexe ne fournit de rapport d’enquête officiel, aucun arrêt de justice ne vient étayer les accusations. Il s’agit simplement d’une compilation de rumeurs, de récits invérifiables, souvent alimentés par des ONG dites “spécialisées” mais dont la crédibilité est largement sujette à caution. Ces structures, parfois déconnectées des réalités du terrain, voire manipulées par des agendas étrangers, se permettent de produire des contenus approximatifs que les grandes institutions internationales reprennent sans discernement.

Ce procédé est inacceptable. Il réduit le rôle des Nations Unies à une chambre d’écho d’organisations fantoches, souvent plus enclines à critiquer les États légitimes qu’à dénoncer les véritables responsables des crimes notamment des groupes armés terroristes. À aucun moment les efforts fournis par le Burkina Faso pour protéger ses populations, y compris les enfants, ne sont reconnus ni valorisés.

Le Burkina Faso rejette fermement ce type de rapport partial, déconnecté du contexte réel. Il appelle les institutions internationales à faire preuve de responsabilité, d’impartialité et de respect des souverainetés nationales. Il est temps de cesser de produire des analyses depuis des bureaux climatisés, en ignorant volontairement les réalités du terrain.

Amen K.

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