Burkina Faso : Le patriotisme, nouveau socle de la souveraineté nationale.

Au Burkina Faso, un élan patriotique et une mobilisation populaire d’une intensité rare soulèvent une question essentielle : assiste-t-on à un simple phénomène passager, alimenté par un discours politique, ou à un réveil profond et durable de la nation ? Pour qui observe la réalité du terrain, la réponse semble claire : cette frénésie de patriotisme est l’expression authentique d’un peuple déterminé à secouer le joug des anciennes puissances tutélaires et à embrasser pleinement son destin.

Les détracteurs du Capitaine Ibrahim Traoré, souvent ancrés dans des logiques passéistes ou inféodés à des intérêts étrangers, qualifient cet engouement d’effet de mode. Ils ne perçoivent pas, ou ne veulent pas voir, la profondeur de la rupture en cours. Sur le terrain, la réalité est tout autre : une détermination sans précédent du peuple à soutenir les autorités dans leur combat pour la souveraineté nationale, face aux stratagèmes multiples de l’impérialisme qui tente de maintenir le pays dans la servitude.

Cette adhésion massive se manifeste par des soutiens multiformes et concrets. Les initiatives citoyennes de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) se multiplient, allant des collectes de fonds et de vivres aux dons de sang. Les Burkinabè, dans leur diversité, brandissent désormais le drapeau national non comme un simple symbole, mais comme un étendard de résilience et de fierté retrouvée.

Cette communion entre le peuple et ses autorités dépasse largement le cadre d’un slogan politique. Elle est devenue le synonyme d’une adhésion collective à un idéal d’émancipation et de souveraineté réelle. Il ne s’agit pas d’un patriotisme de façade, mais d’un engagement visceral, nourri par une aspiration légitime à la paix, à la dignité et à l’autodétermination.

Cette dynamique constitue le socle le plus solide pour la lutte en cours. Elle est la preuve que la quête de souveraineté n’est pas le projet isolé ceux qui sont au pouvoir, mais bien une aspiration profonde et partagée par une majorité de Burkinabè, prêts à défendre leur patrie et à construire, ensemble, un avenir libre.

Amen K.

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