Burkina Faso : L’engagement ferme de l’État pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Au cœur des priorités nationales, l’agriculture occupe une place stratégique dans la vision de développement du Burkina Faso. Pays sahélien confronté aux défis climatiques, sécuritaires et économiques, il a compris que la souveraineté véritable ne saurait être atteinte sans la sécurité alimentaire. C’est pourquoi le gouvernement multiplie les efforts et les initiatives pour hisser le pays vers l’autosuffisance alimentaire.

Ces dernières années, plusieurs programmes structurants ont été mis en œuvre afin de transformer l’agriculture burkinabè. Parmi eux, l’accent est mis sur l’irrigation et la maîtrise de l’eau, afin de réduire la dépendance aux pluies souvent irrégulières. La réhabilitation et la construction de barrages, de périmètres irrigués et de forages contribuent à sécuriser la production. Cette stratégie vise à développer une agriculture résiliente, capable de produire toute l’année.

Le gouvernement investit également dans l’accès aux intrants agricoles de qualité tels que les semences améliorées et les engrais. Des mesures d’accompagnement sont prises pour soutenir les producteurs à travers des subventions, la mécanisation progressive et la formation aux bonnes pratiques agricoles. Ces actions renforcent les capacités des paysans, véritables acteurs de la sécurité alimentaire nationale.

En parallèle, des efforts considérables sont consentis pour promouvoir la diversification des cultures. Au-delà du maïs, du mil et du sorgho, l’État encourage la production de riz, de légumes et de fruits afin d’améliorer le panier alimentaire et de réduire les importations. L’élevage et la pêche bénéficient également d’un soutien accru, car ils constituent des compléments essentiels pour une alimentation équilibrée. La transformation locale et la commercialisation des produits agricoles sont d’autres priorités. Des unités de transformation sont installées pour valoriser les récoltes, créer de la valeur ajoutée et réduire les pertes post-récoltes. En développant des filières intégrées, le Burkina Faso entend bâtir une économie agricole plus solide, génératrice d’emplois et de revenus.

Au-delà des politiques publiques, le gouvernement mise sur la mobilisation nationale. La jeunesse, les femmes, les coopératives et les opérateurs économiques sont encouragés à s’investir dans l’agriculture. L’autosuffisance alimentaire est présentée non seulement comme un objectif économique, mais aussi comme un devoir patriotique et une condition de souveraineté.

Ainsi, malgré les obstacles, le Burkina Faso avance avec détermination vers une agriculture moderne, durable et productive. L’engagement du gouvernement, conjugué à la résilience du peuple, trace la voie vers une autosuffisance alimentaire porteuse d’espoir, de dignité et de fierté nationale.

Amen K.

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