Burkina Faso – Côte d’Ivoire : Pour une alliance renforcée, les deux pays doivent aplanir leurs divergences et s’atteler à l’essentiel.

Une photo d'archive d'Avril 2024

Dans une récente déclaration, le ministre de la Défense ivoirien, Téné Birahima Ouattara, a évoqué une possible collaboration entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Cette annonce, aussi brève soit-elle, est un signe d’espoir pour les relations entre les deux pays voisins. Elle démontre une volonté d’apaisement et ouvre la voie à une réconciliation nécessaire après des périodes de tensions. Il est temps que les autorités des deux nations saisissent cette opportunité pour aplanir leurs divergences et relancer une coopération mutuellement bénéfique.

Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont été marquées par des malentendus, des suspicions et des influences extérieures qui ont parfois exacerbé les différends. Cependant, les deux pays partagent des liens historiques, culturels et économiques profonds qui ne peuvent être effacés par des querelles passagères. Le moment est venu de mettre de côté les manipulations et les intoxications qui ont trop souvent servi les intérêts d’acteurs extérieurs plutôt que ceux des populations ivoiriennes et burkinabè.

Pour y parvenir, le dialogue doit être privilégié. Que ce soit au niveau des ministères des Affaires étrangères, de la Sécurité ou de la Défense, des échanges concrets doivent s’engager. Les deux pays ont tout à gagner à collaborer étroitement, notamment dans des domaines stratégiques comme la lutte contre le terrorisme, la gestion des frontières et le développement économique. Une coopération renforcée permettrait non seulement de renforcer la sécurité régionale, mais aussi de créer des opportunités pour les populations des deux côtés de la frontière.

Il est crucial que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se montrent à la hauteur des défis actuels en dépassant leurs différends. Les dirigeants des deux nations doivent agir avec sagesse et responsabilité, en plaçant l’intérêt de leurs peuples au-dessus des considérations politiques à court terme. Les manipulations extérieures et les discours de division doivent être rejetés au profit d’une vision commune de paix et de prospérité.

Amen K.

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