Burkina Faso : Des recettes record, une loi de finances rectificative adoptée pour soutenir les priorités nationales.

Le gouvernement burkinabè a validé un projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2025, marquant une étape importante dans la gestion économique du pays. Cette décision fait suite à la revue à mi-parcours du budget de l’État, qui a révélé des performances remarquables en matière de recouvrement des recettes.
Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo, a expliqué que l’État a pu mobiliser davantage de ressources que prévu, un signe encourageant de la résilience de l’économie nationale dans un contexte marqué par des défis multiples. « Après la revue à mi-parcours, il s’est avéré que l’État a réalisé de bonnes performances en matière de recouvrement des recettes. Ces bonnes performances ont justifié que l’exécutif adopte une loi de finances rectificative afin de faire une nouvelle ouverture de recettes pour faire face aux dépenses prioritaires », a-t-il précisé.
Concrètement, le gouvernement a décidé d’ouvrir de nouvelles recettes à hauteur de 150 milliards de FCFA. Ces ressources supplémentaires permettront de financer des dépenses jugées essentielles, notamment des projets d’investissement et des actions structurantes destinées à renforcer les bases du développement national. Cette performance budgétaire traduit non seulement l’efficacité des mécanismes de mobilisation des ressources internes, mais aussi la volonté du gouvernement d’optimiser les finances publiques au service de la nation. Dans un contexte sécuritaire et socio-économique exigeant, la capacité de l’État à dégager de nouvelles marges de manœuvre financières constitue une avancée notable.
L’adoption de cette loi de finances rectificative illustre également une démarche de gestion proactive et rigoureuse, visant à aligner les ressources disponibles sur les priorités stratégiques du pays. Le Burkina Faso fait ainsi le choix de consacrer une part importante de ses moyens à des dépenses d’investissement, garantes d’une croissance inclusive et durable.
Pour le gouvernement, cette dynamique doit être consolidée afin d’assurer la continuité des services publics, le financement des projets structurants et le renforcement de la résilience économique face aux aléas. Elle envoie également un signal positif aux partenaires techniques et financiers sur la capacité de l’État burkinabè à mobiliser efficacement ses ressources.
Cette révision budgétaire consacre une gestion responsable et orientée vers l’avenir. Elle témoigne de la volonté du Burkina Faso de transformer ses performances économiques en leviers concrets pour répondre aux besoins prioritaires de sa population et poser les jalons d’un développement soutenu.
Amen K.