Burkina Faso : Droits humains sélectifs, quand les pays africains deviennent le souffre-douleur du monde.

Depuis plusieurs décennies, un triste constat s’impose. Les pays africains sont sans cesse placés au banc des accusés lorsqu’il est question des droits de l’homme. Dans les grands débats internationaux, l’Afrique apparaît comme l’éternel élève qu’on réprimande, alors même que les pires atrocités se déroulent ailleurs, dans un silence complice des grandes puissances et de leurs relais médiatiques.
Aujourd’hui, les guerres les plus absurdes et les plus sanglantes font rage dans plusieurs parties du monde, sans que cela ne provoque la moindre indignation médiatique. Le conflit à Gaza, qui fait quotidiennement des victimes innocentes, en est une illustration dramatique. Nul ne connaît le nombre exact de morts, et pourtant, l’indignation reste sélective. Mais qu’un incident, même mineur, survienne en Afrique, et aussitôt les projecteurs s’allument, les débats s’enflamment et l’on brandit l’étendard des « violations des droits humains ».
Le Sahel, aujourd’hui transformé en champ de bataille par procuration, en est un exemple frappant. Alors que les populations affrontent courageusement le terrorisme imposé de l’extérieur, les ONG, certaines institutions internationales et surtout les médias français de propagande semblent avoir trouvé un nouveau passe-temps notamment la publication des rapports orientés, souvent sans fondement, accusant les armées nationales et les volontaires de défense populaire de commettre des exactions. Les termes sont toujours les mêmes, violations des droits humains, massacres de civils, abus des forces de sécurité.
Ces discours, loin d’être une coïncidence, s’inscrivent dans une stratégie bien rodée celle de maintenir les peuples africains dans la culpabilité permanente, miner la légitimité de leurs dirigeants et décourager la lutte souveraine pour l’indépendance. C’est exactement ce qui se passe actuellement au Burkina Faso. Plutôt que de condamner avec force les atrocités commises par les groupes terroristes qui sèment la mort et la désolation, on préfère attaquer les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), ces femmes et ces hommes qui se battent jour et nuit pour protéger l’intégrité du territoire et sauver des vies.
Il s’agit ni plus ni moins d’une vaste entreprise de manipulation de l’opinion publique. On cherche à affaiblir le moral du peuple, à ternir l’image de ses combattants et à ouvrir la voie à de nouvelles ingérences. Face à cela, les Burkinabè et plus largement les Africains doivent garder une conscience claire. L’Afrique n’a pas de leçons à recevoir en matière de dignité humaine. Ceux qui parlent le plus de droits de l’homme sont souvent les premiers à les piétiner quand cela sert leurs intérêts.
Amen K.