Burkina Faso : L’impérialisme en embuscade, appel à la vigilance pour préserver les acquis.

Alors que souffle sur l’Afrique un vent nouveau, celui de la liberté, de la souveraineté et de la dignité retrouvée, certains restent encore sous l’emprise mentale des anciennes puissances impérialistes. Au moment où des nations comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger, réunies au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), prennent en main leur destin, d’autres, hélas, s’accrochent à des schémas dépassés dictés de l’extérieur, refusant d’accepter qu’un autre avenir est possible.
Cette alliance qui regroupe les trois pays ont décidé de tourner définitivement le dos aux anciennes logiques néocoloniales en quittant la CEDEAO en janvier 2025. L’AES incarne la volonté collective d’émancipation, de souveraineté politique, économique et culturelle. Cette union vise à bâtir une région plus forte, auto-suffisante, libre de toute tutelle extérieure. Par des initiatives telles que la création d’une monnaie commune, d’un marché intégré, d’infrastructures énergétiques autonomes et la lutte coordonnée contre les jihadistes, l’AES veut dessiner un avenir nouveau pour ses peuples.
Cependant, cet élan ne doit pas faire oublier que l’impérialisme occidental, sournois et néocolonial, cherche toujours à infiltrer, diviser, manipuler et intoxiquer nos sociétés. Il s’appuie sur les vieilles méthodes, cherchant à nous maintenir dans la dépendance et le fatalisme. Mais la clairvoyance grandit au sein des populations burkinabè et sahéliennes. Des citoyens de plus en plus nombreux décryptent les pièges tendus et esquivent à juste titre ces tentatives de sabotage. Ils comprennent que préserver les acquis de l’AES, c’est aussi refuser la résignation, rejeter la passivité, et réclamer un changement profond, notamment de mentalité.
Au Burkina Faso, il est essentiel que chaque citoyen reste vigilant, cultive l’esprit critique, et combatte les discours qui divisent ou découragent. La souveraineté ne se donne pas, elle se conquiert et se défend. C’est en restant éveillés et solidaires que l’on pourra maintenir le cap vers une Afrique libre, fière de son identité, et maîtresse de son destin.
L’AES est un signe clair que le réveil de l’Afrique est en marche. Le Burkina Faso est appelé à être un pilier de ce mouvement par la préservation des acquis obtenus, la mobilisation citoyenne et la volonté de transformation en profondeur.
Amen K.