Burkina-Faso: Mouvement d’humeur des militaires/ la désunion pourra-t-elle combattre le terrorisme?
Un groupuscule de militaires a tiré quelques coups de feu dans la capitale burkinabè ce vendredi. Il s’agit d’une partie de l’unité COBRA 5 qui, poussée par des publications des activistes et manipulateurs, organise un mouvement d’humeur pour réclamer selon des sources dignes de foi « des primes non payées ». Ils organisent donc des revendications pour simplement signaler leur mécontentement suite au traitement de leurs frères d’armes sur le terrain des opérations.
Les activistes et politiciens en quête de popularité profitent de l’occasion pour semer la terreur dans les esprits en publiant des informations de confusion. Ce qui amène à se demander: que désirent au juste les détracteurs du Président Damiba?
La situation sécuritaire au Burkina est dans de beaux draps depuis 2015, soit quelques mois après le renversement de l’ancien Président Blaise Compaoré. La question logique que tout être humain sensé se pose est la suivante : Comment une situation qui est pourrie depuis 7 ans peut-elle être complètement réparée en 6 mois ?
Depuis son arrivée au pouvoir, Damiba fait feu de tout bois pour rétablir la stabilité et la paix au Burkina. Pour y parvenir, il a mis un accent particulier dans ses démarches sur la cohésion sociale et la réconciliation nationale. C’est cette vision qui l’a poussée à tendre la main à l’ancien Chef d’état Blaise Compaoré non seulement pour une réconciliation des fils et filles du Faso, mais aussi pour s’enquérir de son expérience en matière de gestion du terrorisme.
En outre, le colonel a engagé un certain nombre d’actions pour amener les militaires à faire plus efficacement face aux menaces terroristes.
Les détracteurs du Président de la transition en âme et conscience vont-ils nier aujourd’hui qu’il n’y a pas eu d’avancée significative dans l’organisation et la stratégie de riposte et de combat contre le terrorisme depuis 6 mois?
Plusieurs observateurs estiment qu’il faudra être malhonnête pour ne pas reconnaître le progrès réalisé ces derniers mois.
Les activistes ne doivent surtout pas oublier que l’union fait la force. Le peuple burkinabè en général, l’armée en particulier, a plus que besoin d’être soudé pour soutenir Damiba dans ses efforts pour vaincre à jamais le terrorisme au lieu de verser dans des revendications stériles qui ne feraient que conforter les groupes armés dans leurs basses besognes. Car c’est des situations pareilles de désaccord et de manipulations qui les favorisent.
Bon nombre d’internautes burkinabè fustigent d’ailleurs ces agissements corporatistes qui les empêchent de vaquer librement à leurs occupations dans un contexte économique marqué par la cherté de la vie, et où la population active a besoin de redoubler d’effort dans le travail, afin de préserver son pouvoir d’achat mais également pour relancer l’économie du pays.
Par ailleurs nous apprenons de sources sûres que la situation est sous contrôle et que des discussions engagées avec les militaires mécontents se déroulent dans de bonnes conditions pour un dénouement heureux de la situation. Notons que le Président Damiba, très touché par l’attaque du convoi de ravitaillement survenue le dimanche dernier, s’était rendu sur le front à Djibo dans la journée du jeudi 29 septembre pour réconforter les soldats. Selon les mêmes sources, il serait actuellement en lieu sûr.
Sanogo
