Burkina Faso : Quand Jeune Afrique et consorts voient toujours le verre à moitié vide au pays des hommes intègres.

Depuis quelque temps, une étrange habitude s’est installée dans les colonnes de certains médias dits « de référence », lorsqu’il s’agit du Burkina Faso, la plume devient soudainement trempée dans le pessimisme. Dernier exemple en date, un article publié le 2 septembre par Jeune Afrique qui, citant le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), s’empresse d’annoncer une « urgence humanitaire » provoquée par un afflux massif de Burkinabè vers le Mali voisin.
Bien sûr, personne ne nie l’existence de populations de part et d’autre des frontières pour une raison ou une autre. Mais ce qui interpelle, c’est cette manie chronique de mettre en exergue uniquement les aspects les plus sombres, comme si rien de positif ne se passait dans ce pays. À croire les médias de français de propagande, le Burkina Faso est un laboratoire de catastrophes permanentes.
Pendant que ces plumes internationales s’appliquent à noircir le tableau, les autorités Burkinabè, sous la conduite du Capitaine Ibrahim Traoré, poursuivent une œuvre de reconquête nationale. Les forces combattantes progressent sur plusieurs fronts, des zones jadis abandonnées retrouvent peu à peu la présence de l’État, et la population redécouvre l’espoir. Mais de cela, silence radio ! Il semblerait que dans certaines rédactions parisiennes, l’avancée d’un peuple vers sa souveraineté n’ait pas sa place dans le récit médiatique.
Au contraire, la stratégie est claire c’est à dire amplifier les difficultés, ignorer les succès, et servir au monde une image déformée d’un Burkina Faso agonisant. Le procédé est vieux comme le monde, manipuler l’opinion internationale pour discréditer un pays qui a osé dire non à certaines tutelles encombrantes.
Pourtant, il faudrait rappeler à ces analystes de salon que le peuple burkinabè n’est pas dupe. L’intoxication médiatique a peut-être un effet en Europe, mais sur le terrain, la réalité se vit autrement. Oui, il y a des défis humanitaires, mais il y a aussi une résilience exemplaire et une volonté ferme de ne pas céder. Oui, il y a des souffrances, mais il y a surtout une détermination à écrire une nouvelle page de l’histoire, loin des caricatures importées.
Alors, à défaut de voir le verre à moitié plein, certains médias devraient au moins avoir l’honnêteté de ne pas systématiquement le casser. Car le Burkina Faso n’est pas un pays à enterrer, mais une nation qui lutte, qui se relève et qui avance, avec dignité.
Amen K.