Burkina Faso : Une gouvernance exemplaire portée par la transparence et la reddition des comptes.

Au Burkina Faso, la gestion de la chose publique est désormais rythmée par une exigence forte de transparence et de responsabilité. Depuis quelques temps, le gouvernement burkinabè a instauré une pratique rigoureuse de reddition des comptes à travers des bilans semestriels que chaque département ministériel est tenu de présenter. Une démarche saluée pour sa portée démocratique et son impact sur la gouvernance.

Tous les six mois, chaque ministère est appelé à rendre compte de la mise en œuvre de ses engagements, en fonction des objectifs fixés par le gouvernement. Ces séances d’évaluation permettent de mesurer le niveau d’exécution des actions programmées, d’identifier les défis rencontrés et d’ajuster les stratégies en cours de route. Il s’agit d’un mécanisme d’auto-évaluation mais aussi de suivi croisé, contribuant à renforcer l’efficacité de l’action publique.

Au-delà de la simple reddition de comptes entre l’administration et le pouvoir exécutif, cette dynamique contribue également à instaurer un véritable dialogue entre les institutions et les citoyens. En rendant publics les résultats, le gouvernement donne à la population la possibilité de suivre de près l’évolution des projets, programmes et réformes dans tous les secteurs : santé, éducation, sécurité, agriculture, etc.

Cette transparence dans la gestion publique est un levier essentiel pour restaurer la confiance entre gouvernants et gouvernés, dans un contexte national marqué par des défis multidimensionnels. Elle permet non seulement de valoriser les acquis, mais aussi de corriger à mi-parcours les insuffisances, d’adapter les réponses aux réalités du terrain et d’assurer une meilleure allocation des ressources.

Le suivi des contrats d’objectifs ministériels traduit également une volonté politique forte d’ancrer la culture de résultats dans la gestion de l’État. C’est une rupture avec les pratiques de gestion bureaucratique qui souvent manquaient de redevabilité. Cette approche par les résultats permet d’instaurer un climat d’émulation entre ministères, chacun étant évalué sur des bases objectives, mesurables et vérifiables.

En somme, à travers ce processus de reddition régulière des comptes, le gouvernement burkinabè pose les jalons d’une gouvernance responsable, transparente et orientée vers l’impact. Un modèle à encourager et à consolider pour répondre durablement aux attentes des citoyens.

Amen K.

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