États-Unis :  Zoom sur la rencontre entre Donald Trump et Elon Musk.

Donald Trump a fait son retour sur X, le temps d’une interview. Alors qu’il se retrouve à la peine dans les sondages, devancé par son adversaire démocrate Kamala Harris, le candidat républicain a tenté de redynamiser sa campagne dans la nuit de lundi au mardi 13 août, lors d’un échange en direct avec l’un de ses plus récents soutiens : Elon Musk.

Le patron du réseau social, également aux manettes de Tesla et Space X, avait promis un moment « très divertissant ». Il a surtout permis à Donald Trump de recycler ses thèmes de campagne en présence d’un interlocuteur amical, déterminé à ne pas le contredire.

L’ex-président républicain a ainsi une nouvelle fois promis la plus grande déportation de l’histoire des États-Unis, en affirmant faussement que l’afflux massif de migrants sous l’administration Biden a fait augmenter la criminalité. « Nous avons des gens qui affluent comme si c’était une (…) apocalypse zombie », a acquiescé Elon Musk.

Le géant de la tech en a profité pour cataloguer Kamala Harris comme une candidate « d’extrême gauche ». Donald Trump n’a pas manqué une nouvelle occasion de renchérir à ce sujet, et estimé que le renoncement de Joe Biden à la course à la Maison Blanche, plombé par les doutes sur sa santé, « était un coup d’État ».

Pendant deux heures, les deux milliardaires sont apparus comme deux camarades discutant dans un bistro, sans jamais s’opposer. Donald Trump a par exemple ironisé sur le changement climatique, le décrivant comme une « montée du niveau des océans d’un huitième de pouce au cours des 400 prochaines années ». Cela ne l’a pas empêché de louer les voitures électriques Tesla produites par son interlocuteur, qu’il trouve incroyables .

Donald Trump en a également profité pour vanter ses relations avec des dirigeants autoritaires comme le président russe Vladimir Poutine ou le Nord-Coréen Kim Jong Un. S’il revient au pouvoir, les États-Unis seront plus en sécurité sur la scène mondiale, a-t-il promis. « Je pense que les gens sous-estiment le risque d’une troisième guerre mondiale », a complété M. Musk.

Depuis le rachat de Twitter par Elon Musk qui l’a renommé X et a permis à Donald Trump d’y réactiver son compte, la plateforme est mise en cause pour son laxisme face à la désinformation. Ses détracteurs l’accusent aussi d’être devenue un porte-voix pour la droite radicale.

Amen K.

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