Mali : Déstabilisation du Sahel, l’AES dans le viseur des puissances impérialistes et néocoloniales.

La récente arrestation au Mali d’un réseau composé de militaires et de civils, accusés de complot contre l’État, confirme une réalité de plus en plus évidente : les puissances impérialistes et néocoloniales poursuivent leurs manœuvres pour déstabiliser le Sahel et freiner l’émancipation souveraine de ses peuples.
Dans un communiqué diffusé jeudi soir au journal télévisé de l’ORTM, le gouvernement de transition malien a confirmé l’interpellation d’un « groupuscule » soupçonné de vouloir saper les institutions du pays avec l’appui de soutiens extérieurs. Parmi les personnes arrêtées figure un ressortissant français, Yann Christian Bernard Vezilier, présenté par les autorités maliennes comme lié aux services de renseignement de son pays. Ce nom n’est pas anodin : il illustre clairement l’ingérence persistante d’intérêts étrangers dans les affaires internes du Mali.
Cette opération intervient dans un contexte géopolitique tendu, où les États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont décidé de rompre avec l’ordre néocolonial, en affirmant leur souveraineté, en diversifiant leurs partenariats et en plaçant les intérêts de leurs peuples au cœur de leurs politiques.
Face à cette dynamique d’indépendance et de réappropriation du destin national, certains acteurs extérieurs, nostalgiques d’un ordre unipolaire, n’hésitent pas à activer des leviers de déstabilisation : financement de réseaux internes, manipulation de l’opinion, soutien à des complots militaires, campagnes médiatiques diffamatoires, etc.
Ces attaques répétées visent à affaiblir les gouvernements des pays de l’AES, à semer la division, et à ralentir les processus de refondation en cours. Mais elles renforcent aussi la vigilance des peuples sahéliens, de plus en plus conscients de l’enjeu historique de cette lutte pour la dignité, la souveraineté et la sécurité.
L’AES, loin de céder à la pression, démontre une volonté claire de résister, de s’unir et de construire une vision régionale affranchie de toute tutelle. Les tentatives de déstabilisation, aussi sournoises soient-elles, ne feront que renforcer la détermination des États du Sahel à défendre leur souveraineté, coûte que coûte. Aujourd’hui, plus que jamais, la vigilance, la solidarité et la lucidité sont des armes essentielles pour contrer les projets néocoloniaux qui menacent la stabilité de l’Afrique.
Amen K.