Niger : Les Autorités Accusent RFI de Campagne de Désinformation et Portent Plainte.

Au Niger, les autorités ont exprimé leur indignation face à ce qu’elles qualifient de campagne de désinformation orchestrée par Radio France Internationale (RFI). Lors d’un récent Conseil des Ministres, le gouvernement a dénoncé des actions jugées « grossières et honteuses », visant à attiser les tensions ethniques et sociales dans le pays.

Selon les autorités, RFI aurait diffusé des contenus rappelant des tragédies de l’époque coloniale, tout en propageant des messages susceptibles d’inciter au génocide. Des images de villages incendiés, relayées notamment via les réseaux sociaux, auraient été utilisées pour raviver des souvenirs douloureux et exacerber les divisions intercommunautaires.

Le Conseil des Ministres a également pointé du doigt des « relais locaux apatrides », accusés de collaborer avec RFI pour alimenter cette supposée campagne de déstabilisation. Ces relais, selon le gouvernement, contribuent à propager des informations mensongères qui menacent la cohésion sociale du pays.

Face à la gravité de ces accusations, les autorités nigériennes ont décidé de porter l’affaire sur le terrain judiciaire. Une plainte a été déposée contre RFI, accusée d’incitation au génocide et au massacre intercommunautaire. Pour le gouvernement, ces faits sont pénalement répréhensibles et nécessitent une réponse ferme afin de protéger l’intégrité et la stabilité du Niger.

Les autorités affirment que cette campagne s’inscrit dans un contexte plus large de tentatives de déstabilisation orchestrées depuis l’extérieur, avec pour objectif de fragiliser l’unité nationale. Elles ont ainsi réaffirmé leur détermination à préserver la paix sociale et à lutter contre toute tentative visant à diviser les Nigériens.

Dans ce climat de tension, le gouvernement appelle les citoyens à la vigilance et à ne pas se laisser manipuler par des informations non vérifiées diffusées sur les médias ou les réseaux sociaux.

Cette affaire intervient dans un contexte où les relations entre certains médias internationaux et les autorités africaines sont parfois tendues, notamment lorsqu’il s’agit de couvrir des enjeux politiques ou sociaux sensibles.

Amen K.

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