Réchauffement climatique: Les glaciers de l’Arctique pourraient disparaître d’ici 2030
Les climatologues prédisent la disparition complète des glaciers de l’Arctique à l’horizon 2030 ou 2050. Se basant sur les données des 40 dernières années, un groupe de scientifiques canadiens, coréens et allemands publient des prévisions effrayantes sur les conséquences du réchauffement climatique. Selon les études, les glaciers de l’Arctique pourraient disparaître d’ici 2030 ou 2050, et emporter avec eux, un élément majeur de la symbiose de notre écosystème.
Les chercheurs ont étudié les données d’observation des années 1979 à 2019 pour faire des simulations sur notre époque et prédire ce qui arrivera durant celles qui suivront: “Les résultats indiquent que le premier mois de septembre sans glace de mer interviendra dès les années 2030-2050, quels que soient les scénarios d’émissions”, affirment -ils.
Ce qui signifie en clair que l’Arctique va être privé de glace de mer dès l’été 2030, soit “environ une décennie plus tôt que les récentes projections du Giec”, révèle Seung-Ki Min, des universités sud-coréennes de Pohang et Yonsei, coauteur de l’article. La fonte de cette glace “accélérera le réchauffement arctique, ce qui peut augmenter les événements météorologiques extrêmes aux latitudes moyennes, comme les canicules et les feux de forêts”, poursuit-il avant d’ajouter que, le phénomène “peut aussi accélérer le réchauffement mondial, en faisant fondre le permafrost, ainsi que la montée du niveau des océans en faisant fondre la calotte glaciaire du Groenland”.
Le groupe de scientifiques impute la responsabilité de ce déclin des glaces à nos émissions de gaz à effet de serre, indépendamment d’autres facteurs jugés minimes, à l’instar des aérosols, de l’activité solaire ou volcanique.
La disparition des glaciers de l’Arctique sera donc “le premier composant majeur de notre système climatique que nous perdrons à cause de nos émissions de gaz à effet de serre”, annonce Dirk Notz, chercheur à l’université de Hambourg et coauteur de l’étude en conclusion.