Togo : Des mesures anticipées pour faire face à la perturbation de l’approvisionnement en électricité

Les travaux de maintenance du gazoduc Ouest-Africain, prévus du 5 février au 2 mars 2025, risquent d’affecter la fourniture d’électricité au Togo, ainsi qu’au Bénin et au Ghana. Conscientes de cette situation, les autorités togolaises, à travers la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET), ont prévu des solutions pour minimiser l’impact de cette interruption.

Le gazoduc, qui joue un rôle central dans l’acheminement du gaz naturel alimentant les centrales thermiques de la région, est une infrastructure stratégique pour la production énergétique. Au Togo, où une grande partie de l’électricité est générée grâce au gaz nigérian, l’indisponibilité temporaire de cette ressource pourrait entraîner des perturbations significatives.

Pour faire face à cette éventualité, le gouvernement prévoit de recourir à des combustibles liquides comme alternative pour alimenter les centrales thermiques. En parallèle, le pays envisage d’importer une quantité supplémentaire d’électricité pouvant atteindre 35 MW afin de compenser le déficit temporaire. Une autre mesure clé repose sur la mise en service accélérée d’une turbine de 25 MW de la West African Gas Pipeline (WAPG), dont l’installation est en cours. Cette solution permettrait de réduire l’impact de la réduction de l’approvisionnement en gaz.

Au-delà des solutions techniques, les autorités pourraient également adopter une gestion optimisée de la distribution de l’énergie. Un plan de rationnement contrôlé pourrait être mis en place, comme cela a été le cas lors d’épisodes similaires en 2024, afin de garantir une répartition équitable de l’électricité disponible et éviter des perturbations majeures.

Grâce à ces mesures anticipées, le Togo se prépare à traverser cette période de maintenance du gazoduc avec le moins d’impact possible sur la population et les activités économiques. Cette gestion proactive témoigne de la volonté des autorités d’assurer une continuité énergétique et de renforcer la résilience du pays face aux défis liés à l’approvisionnement en gaz naturel.

Amen K.

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