Encore un bataillon envoyé ce dimanche au Mali...

Alors que certains pays ont décidé de retirer leurs militaires de la Minusma, le Togo vient d’envoyer un nouveau bataillon au Mali. Le contingent a quitté la capitale togolaise pour Bamako ce dimanche 20 novembre.

Le nouveau bataillon qui rejoint la mission de stabilisation est composé de 72 militaires, dont 35 médecins et infirmiers.

Outre les deux pays africains (Bénin et Egypte) qui ont rappelé leurs militaires en mission au sein de la Minusma, la Côte d’Ivoire vient d’annoncer elle aussi son départ.

Dans un courrier adressé le 11 novembre au bureau du secrétaire général adjoint aux opérations de paix, la mission permanente ivoirienne auprès des Nations unies « confirme la décision de retrait progressif des personnels militaires et de police ivoiriens déployés au sein de la Minusma ».

Une décision liée à l’affaire des 46 soldats détenus à Bamako.

Le Royaume-Uni aussi a prévenu que les 300 soldats de son bataillon vont quitter la mission onusienne de maintien de la stabilisation au Mali, emboîtant le pas à la Suède, et au Salvador qui ont déjà déserté les lieux, alors que l’Allemagne a annoncé cette semaine mettre sa participation en suspens.

Mis en place depuis 2013, afin d’appuyer les forces armées maliennes dans la sécurisation du territoire en proie au terrorisme, le bilan de la Minusma peine aujourd’hui à convaincre. La situation sécuritaire est toujours alarmante, les groupes armés continuent par gagner du terrain, et endeuillent le rang des militaires de la mission. 281 soldats de la Minusma ont perdu la vie, le bilan le plus meurtrier de toutes les missions de l’ONU.

Fatou