Guinée-Equatoriale: En perte de repère, le régime dictatorial des Nguema opte pour « un achat de conscience » ridicule
Teodoro Obiang Mangue, directeur national de campagne du Parti démocratique de Guinée équatoriale, a sillonné plusieurs localités de la ville de Bata, distribuant aux populations, notamment les indécis des vêtements de campagne. Une action qui n’a visiblement par laquelle le régime Nguema espère recueillir quelques voix auprès des populations de cette ville.
Nguema fils a distribué ce dimanche dans plusieurs quartiers de la ville de Bata, des T-shirts, casquettes et tissus polo, comme si les populations n’avaient besoin que de ces articles pour voir la fin de leur malheur. Le parti va jusqu’à se vanter sur sa page officielle des mérites de cette distribution de kits de campagne. Pour lui, c’est une manière d’amener les populations à s’impliquer plus dans tous les processus électoraux. Certains leaders d’opinion se demandent si la distribution de ces matériels de campagne est synonyme de l’adhésion à ces élections de la population qui s’est lassée de la gouvernance de ce régime dictatorial .
Il nous en souvient que la communauté internationale a toujours mis en cause la transparence et la crédibilité des élections dans ce pays de l’Afrique Centrale. Lesquelles ont toujours été à la faveur du parti autoritaire qui remporte la majorité des voix avec des chiffres astronomiques qui laissent bouche bée.
L’inflation qui prévaut dans le pays vient empirer le quotidien déjà difficile des populations. La majorité peine à s’offrir un repas quotidien. En lieu et place d’un projet de société digne de ce nom pour alléger la tâche aux ménages, le régime Nguema réputé en matière de corruption, opte pour l’achat de conscience de l’électorat de la façon la plus ridicule qui soit. » allons-nous manger les T-shirts et casquettes que nous offre Teodorin ? » s’interroge un résidant de Mondoasí. « Ou bien allons-nous porter le même habit pendant les 7 prochaines années? Nos dirigeants savent de quoi nous avons besoin. Nous désirons aussi respirer l’alternance. Nous désirons vivre dans un pays démocratique où nous pouvons exprimer librement nos pensées », ajoute-t-il.
Marco