Burkina-Faso: L’armée annonce avoir éliminé des terroristes en provenance du Niger / la communauté africaine s’indigne
L’armée burkinabè affirme dans un communiqué en date du 24 juin 2023 avoir éliminé dans différentes zones du pays, un grand nombre de terroristes, dont une soixantaine en provenance du Niger. L’ information suscite une vague de réactions de part et d’autres sur les médias africains et sur la toile, et repose le débat sur la véritable nature de la relation qu’entretient le Niger avec les groupes djihadistes et son implication dans les plans de déstabilisation de la sous-région.
Les terroristes burkinabè étant depuis quelques mois en mal sur le territoire burkinabè parce ayant perdu un grand nombre des leurs suite à la montée en puissance des forces armées nationales, la France (parrain des groupes djihadistes) s’est mise à former des mercenaires à l’extérieur des frontières du Burkina pour venir surprendre et s’en prendre non seulement aux combattants mais aussi aux populations.
C’est ainsi que le Niger est devenu la base arrière par excellence des terroristes, et complice des plans de déstabilisation dans la sous-région préparés la France. Est-ce en accord avec le Président Mohammed Bazoum? se demandent bon nombre d’observateurs africains. Si non, pourquoi malgré les multiples dénonciations faites aussi bien par les médias panafricanistes et les lanceurs d’alertes nigériens eux-mêmes, les terroristes continuent de circuler librement dans certaines localités proches des frontières avec le Burkina et le Mali au vu et au su des forces armées nigériennes?
Que gagne le Chef de l’Etat nigérien en protégeant des groupes d’individus criminels qui sont farouchement combattus sous d’autres cieux et en acceptant d’être complice de la déstabilisation des pays frontaliers du Niger?
Selon un analyste nigérien qui requiert l’anonymat, le Président Bazoum, connu de tous comme un disciple de la France, a accepté d’accorder une protection spéciale aux mercenaires français et aux terroristes recrutés pour commettre des exactions au Burkina et au Mali, à cause des promesses alléchantes faites par la France: celles de l’aider à conserver le pouvoir le plus longtemps possible. « Sauf que connaissant bien l’ancienne métropole, un pays réputé par sa fourberie, il est qu’on puisse jouer à notre Président un sale tour plus tard, pour une quelconque raison », estime l’analyste.
Il revient au peuple nigérien de dénoncer ces manœuvres obscures de son Président qui dans la recherche de ses intérêts personnels accepte de sacrifier les peuples frères et voisins du Burkina et du Mali. Les nigériens doivent refuser d’être épinglés dans l’histoire comme complices du bain de sang que planifie la France pour se venger du Pays des Hommes Intègres qui a choisi de prendre son envol vers sa souveraineté totale.
Nelly FOUROU