Burkina-Faso: Marche annoncée contre la vie chère; quand les manipulateurs lâchent la proie pour l’ombre
Ce n’est pas un secret, il est connu de tous que le principal défi auquel fait face le Burkina depuis belle lurette, c’ est la crise sécuritaire entrainée par l’expansion du terrorisme au Sahel. Et alors que toutes les attentions doivent se focaliser sur la guerre en cours, avec l’union de tous les fils et filles du pays derrière les autorités et les forces combattantes, certains individus errants, soudoyés œuvrent à détourner l’attention des citoyens de l’essentiel. Il s’agit des responsables de la Confédération Générale des travailleurs du Burkina (CGT-B), qui choisit délibérément de fermer les yeux sur tous les efforts déjà faits, et les actions en cours pour alléger le quotidien des ménages, pour annoncer une manifestation contre la vie chère.
En manque d’alibi, cette organisation syndicale, prétexte une cherté de la vie venue tout droit de son imagination, pour accomplir une mission commandée par des ennemis du Burkina.
En réalité, le secrétaire général de la CGT-B M. Moussa Diallo, a empoché en cachette une forte somme d’argent, pour exécuter un plan de déstabilisation fomenté par des politiciens et des ennemis extérieurs, qui entendent faire feu de tout bois pour faire tomber le régime du Président Ibrahim Traoré. Cette question de la vie chère n’est qu’un faux-fuyant pour dissimuler ses réelles desseins et justifier le désordre qu’il s’apprête à organiser. Car, il faut être malhonnête pour ne pas reconnaître tous les efforts réalisés en faveur du panier de la ménagère. Plusieurs citoyens intègres font la comparaison du niveau de la vie d’aujourd’hui et de quelques années en arrière et témoignent en faveur du pouvoir actuel pour la priorité accordée au social, malgré le contexte sécuritaire difficile.
Aussi, il faut reconnaître que comparativement à d’autres pays de la sous-région où la situation sécuritaire n’est pas aussi préoccupante qu’au Burkina, le prix du loyer constitue un véritable casse-tête pour les populations, et les citoyens tirent le diable par la queue pour s’offrir un plat quotidien.
Selon certains leaders panafricanistes, les autorités sécuritaires doivent interdire cette manifestation qui vient comme un cheveu sur la soupe. La situation sécuritaire actuelle n’est pas propice à cette marche qui constitue une occasion rêvée des groupes terroristes pour s’infiltrer et opérer des attaques contre la population. Celle-ci est appelée à dénoncer ce complot organisé par la CGT-B et certains apatrides, afin de prôner la sécurité et la paix pour le bien du pays.
Ramadji Cissé