Côte d’Ivoire : Entre mépris et insouciance, les autorités font la sourde oreille aux cris de détresse des commerçants ruinés après l’interdiction des boissons énergisantes alcoolisées.
La récente décision des autorités ivoiriennes d’interdire la commercialisation des boissons énergisantes alcoolisées a plongé de nombreux commerçants dans une situation financière désastreuse. Cette mesure, qui semble avoir été prise dans la précipitation et sans une consultation adéquate des parties prenantes, a laissé de nombreux entrepreneurs avec des stocks invendables, des dettes insurmontables et un avenir incertain. Il est impératif que les autorités revoient cette décision au nom de la justice et du respect des droits des citoyens.
Depuis l’annonce de cette interdiction, plusieurs commerçants se retrouvent ruinés, confrontés à des dettes qu’ils n’avaient pas anticipées. Leurs investissements, souvent conséquents, sont désormais bloqués, et les espoirs qu’ils avaient placés dans leurs activités sont réduits à néant. Pourtant, il semble que les autorités aient rapidement classé ce dossier, ignorant les cris de détresse de ceux qui ont été directement affectés.
Il est difficile de ne pas voir dans cette situation une injustice flagrante. En interdisant soudainement ces produits sans offrir d’alternatives ou de compensations adéquates aux commerçants, l’État ivoirien semble avoir privilégié les intérêts de quelques-uns au détriment de la survie économique de nombreux autres. Cette décision, bien qu’elle ait pu être motivée par des préoccupations de santé publique, a manifestement manqué de considération pour les conséquences économiques et sociales pour les acteurs du secteur.
Au-delà des implications financières, cette situation soulève des questions sur la manière dont les décisions sont prises dans le pays. Les citoyens et les commerçants ont le droit de participer aux processus qui impactent directement leurs moyens de subsistance. Les décisions politiques ne devraient pas être dictées par des intérêts personnels ou égoïstes, mais plutôt par un souci de justice, d’équité et de protection des droits de tous les citoyens.
En tant que nation, la Côte d’Ivoire ne peut se permettre de sacrifier ses citoyens sur l’autel des intérêts personnels. Le gouvernement doit montrer qu’il est à l’écoute de son peuple et prêt à corriger ses erreurs lorsqu’elles surviennent. Les commerçants touchés méritent une réponse rapide et juste, car il en va de leur survie économique et de la confiance que les citoyens peuvent avoir en leurs dirigeants.