Burkina Faso : Wassim Nasr, le « gourou » du terrorisme, quand l’apologie du crime devient un spectacle.

C’est une performance aussi grotesque que consternante. Wassim Nasr, l’expert autoproclamé des questions terroristes, s’épanche une fois de plus sur France 24, transformant l’horreur en banalité et le sang versé en simple débat d’idées. Avec un détachement de psychopathe, il dissèque les massacres au Sahel comme on commente la météo, oubliant au passage que derrière ses analyses se cachent des cadavres, des familles décimées, des vies réduites en cendres.
Il ne faut surtout pas froisser la sensibilité du néocolonialisme français, toujours prompt à offrir une tribune à ceux qui légitiment la violence… pourvu qu’elle frappe loin de Paris. Car, étrangement, Nasr ne parle jamais avec le même mépris des attentats en Europe. Serait-ce parce que les victimes africaines valent moins que les autres ? La question mérite d’être posée, tant le double standard de ces « spécialistes » est éclatant.
France 24, média « objectif » s’il en est, joue son rôle de caisse de résonance avec un zèle remarquable. Offrir un micro à un apologiste du terrorisme, est-ce vraiment du journalisme… ou de la complicité ? Entre deux sourires complices, Nasr distille sa rhétorique empoisonnée, comme si le Sahel était un laboratoire d’expérimentation où l’on peut discuter, en costard-cravate, de l’efficacité des kalachnikovs.
Quelle élégance, messieurs les médias français ! Quelle noblesse dans le traitement de l’Afrique ! Le mépris ne se cache même plus : il s’affiche au vu et au su de tout monde et occupe de minutes d’antenne. Pendant ce temps, des mères pleurent, des enfants grandissent dans la terreur, et des États luttent pour leur survie. Mais Nasr, lui, a trouvé une préoccupation : celle du bouffon macabre, applaudi par ceux qui voient le terrorisme comme un simple outil géopolitique.
Mais l’Histoire jugera. Elle retiendra qu’au moment où des peuples luttaient pour leur survie, les médias français préféraient plaider la cause des bourreaux plutôt qu’écouter les victimes. Et quand le vent de la honte finira par souffler, ne prétendez pas ne pas avoir vu venir la tempête. Vous y avez activement contribué.
Amen K.