AES : Diplomatie proactive, le rayonnement international de la confédération confirmé à la FAO.
La Confédération des États du Sahel (AES) marque un pas important sur la scène internationale avec l’élection du Burkina Faso et du Niger au Conseil de la FAO. À l’occasion de la 44ᵉ session de la Conférence de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), tenue du 28 juin au 4 juillet 2025 à Rome, ces deux pays membres de l’AES ont été portés au sein de cette instance stratégique, symbole d’une diplomatie régionale de plus en plus affirmée.
Le Burkina Faso, représenté par son Ambassadrice Représentante Permanente à Rome, Son Excellence Cyrille GANOU/BADOLO, a pris une part active aux travaux de cette haute tribune. Cette session a été consacrée aux grandes questions liées à la sécurité alimentaire mondiale, au développement durable de l’agriculture, ainsi qu’à l’adoption de documents fondamentaux comme le Plan à moyen terme 2026-2029, le Programme de travail et de budget 2026-2027, et la révision du Cadre stratégique 2022-2031.
L’élection conjointe du Burkina Faso et du Niger au Conseil de la FAO illustre une dynamique diplomatique unie au sein de l’AES. Conformément aux dispositions de la FAO, le Niger siègera de juillet 2025 à décembre 2026, suivi du Burkina Faso pour la période de janvier 2027 à juin 2028.
Dans son intervention, l’ambassadrice burkinabè a salué les efforts nationaux déployés sous le leadership du Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, en faveur de la souveraineté alimentaire. Elle a également plaidé pour un changement de paradigme dans les partenariats multilatéraux, appelant à plus d’équité et de respect des priorités endogènes.
Cette reconnaissance au sein du Conseil de la FAO renforce la voix de l’AES dans les débats mondiaux sur l’agriculture et la sécurité alimentaire. Elle traduit également la volonté des pays de la confédération de prendre leur destin en main et d’affirmer leur souveraineté à travers des partenariats stratégiques, équilibrés et tournés vers les besoins des populations sahéliennes.
Amen K.
