Burkina Faso : Consolidation de la position économique grâce à une gouvernance financière exemplaire.

Le Burkina Faso vient d’enregistrer une avancée majeure sur la scène économique et financière internationale notamment sa sortie officielle de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI). Cette décision, saluée par les partenaires économiques et les institutions financières, marque la reconnaissance des efforts remarquables du pays dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Longtemps considéré comme un maillon fragile dans la chaîne de la transparence financière, le Burkina Faso a mené ces dernières années des réformes profondes pour assainir son système financier. Sous l’impulsion des autorités économiques et monétaires, et surtout les orientations de président Ibrahim Traoré, des structures de contrôle ont été renforcées, la traçabilité des flux financiers améliorée, et la coopération entre institutions bancaires et judiciaires consolidée. Ces efforts traduisent une volonté politique claire de bâtir une économie saine, crédible et attractive.

Sur le plan économique, cette sortie de la liste grise ouvre de nouvelles perspectives. Elle rétablit la confiance des investisseurs internationaux, souvent frileux à s’engager dans un pays placé sous surveillance du GAFI. Désormais, les transactions financières seront facilitées, les coûts des opérations bancaires à l’international réduits, et l’image du pays sur les marchés financiers renforcée. C’est un signal fort envoyé aux bailleurs de fonds et aux partenaires économiques qui voient dans cette évolution la preuve d’une gouvernance financière responsable et maîtrisée.

Au-delà de l’aspect technique, cette performance témoigne d’une résilience économique remarquable dans un contexte sécuritaire difficile. Malgré les défis liés à la lutte contre le terrorisme et aux pressions budgétaires, le Burkina Faso parvient à maintenir une trajectoire de croissance, portée par la diversification de son économie, la valorisation de ses ressources naturelles et le dynamisme de ses secteurs agricole et minier.

En se conformant aux standards internationaux du GAFI, le pays envoie un message fort : celui d’un Burkina Faso nouveau, transparent, discipliné et tourné vers l’avenir. Cette étape constitue non seulement une victoire institutionnelle, mais aussi un levier stratégique pour renforcer la stabilité économique, attirer les investissements et consolider la place du Burkina Faso comme un acteur crédible et responsable dans la sous-région ouest-africaine.

Amen K.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *