Burkina-Faso: Journées de valorisation du textile artisanal, 7è édition
« Marché du textile et de l’habillement dans le contexte actuel de crise sécuritaire : Enjeux, défis et perspectives », c’est sur ce thème qu’est axé la 7e édition des Journées de valorisation du Textile Artisanal (JVA), une foire d’exposition du savoir-faire des travailleurs du textile artisanal, qui fait son come back après des années de silence, du fait des difficultés pécuniaires.
Démarrées ce mardi 7 mars, les journées de valorisation du textile artisanal se tiennent sur la Place de la nation et rassemblent pour cinq jours, des stylistes, des professionnels du textile et de la culture qui entendent faire découvrir au grand public leur génie en la matière, mais aussi conquérir un vaste marché.
C’est Dramane Konaté, représentant du ministre en charge de la culture, des arts et du tourisme qui a procédé à l’ouverture officielle de cet événement culturel. Il a a tenu à souligner la place capitale qu’occupe le textile local en matière de promotion culturelle du Burkina Faso. « Le textile local, c’est une affaire d’identité. Quand on porte le textile burkinabè partout où on se trouve, surtout que ça été labellisé, on reconnaît le Burkinabè à travers son art vestimentaire autant que ça participe aussi à la promotion des industries culturelles », a-t-il laissé entendre.
Pour les organisateurs, compte tenu des défis que traverse le pays, cette 7è édition des journées de valorisation du Textile, se veut être l’expression de la résilience du peuple burkinabè, du monde de la culturelle et de la mode.
« Les difficultés doivent nous donner la force de toujours revenir nous inspirer à vraiment poser des actes importants qui sont de toujours travailler en tant que culture en tant que Hommes de la mode. Nous ne devrons pas accepter de sombrer, mais nous devons présenter par la culture beaucoup d’opportunités » a laissé entendre Georges Dua Bayala, président de l’Union des professionnels du textile, de l’habillement et de la culture, avant d’ajouter « Nous devons travailler à ce que tout le monde gagne son compte ».