Burkina Faso : La jeunesse burkinabè en première ligne pour un paix souverain et en paix.

Le ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, en collaboration avec le Système des Nations unies, organise à Ouagadougou la commémoration de la Journée internationale de la jeunesse, les 11 et 12 août 2025. Placée sous le thème évocateur : « Pacte du futur : le Burkina que nous voulons le rôle de la jeunesse dans un Burkina de paix et de souveraineté », cette célébration intervient dans un contexte national marqué par des défis sécuritaires majeurs, mais aussi par des avancées remarquables dans la reconquête du territoire.
Au cœur de cette dynamique se trouve une jeunesse résiliente, engagée, et consciente de son rôle historique. En effet, face aux menaces terroristes, à la désinformation, et aux tentatives de déstabilisation, la jeunesse burkinabè ne se contente plus d’observer. Elle agit, elle propose, elle participe. Qu’ils soient volontaires pour la défense de la patrie, jeunes entrepreneurs dans des zones redynamisées, leaders communautaires ou acteurs de la société civile, les jeunes sont en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire du Burkina Faso.
La paix, aujourd’hui, ne peut être considérée comme l’apanage des seuls acteurs politiques ou militaires. Elle est une œuvre collective, et la jeunesse en est le socle. Par leur engagement dans la sensibilisation, l’éducation citoyenne, la cohésion sociale, la reconstruction du tissu communautaire et la vigilance populaire, les jeunes contribuent à renforcer la résilience des populations face à l’extrémisme et à l’endoctrinement.
Le thème choisi cette année n’est pas fortuit. Il nous interroge : quel Burkina voulons-nous demain ? Un pays sous tutelle étrangère ou une nation souveraine, debout sur ses propres jambes, guidée par des valeurs de solidarité, de justice et de courage ? La réponse appartient à cette jeunesse, qui constitue plus de 65 % de la population.
Ainsi, il est impératif de continuer à renforcer les capacités des jeunes, de leur donner la parole, les moyens d’agir et de les intégrer pleinement dans les processus de paix, de sécurité et de développement. Le chemin est encore long, mais la jeunesse burkinabè a prouvé qu’elle est prête à en être l’architecte. Construire un Burkina souverain et en paix passe nécessairement par sa jeunesse. Il est temps de lui faire pleinement confiance.
Amen K.