Burkina-Faso: Le peuple appelé à faire preuve de résilience face aux épreuves qui minent le combat pour la souveraineté
« La lutte est âpre, le combat parsemé d’embuches, mais notre sursaut patriotique et notre détermination restent intacts jusqu’à la victoire finale », c’est en ces termes que le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a exprimé son émotion, suite à l’attaque de Déou, bien sûr après avoir présenté ses condoléances à l’armée toute entière et aux familles endeuillées.
La mission première du MPSR en prenant le pouvoir le 02 octobre 2022, est de rétablir la stabilité au Faso, frappé par une spirale de violences terroristes depuis plus de 7 années. Sans hésiter, le gouvernement a pris les taureaux par les cornes, conscient que le combat sera un vrai travail de titan, mais par la persévérance et l’engagement ferme, la lumière se pointera à coup sûr au bout du tunnel.
Afin d’atteindre cet objectif prioritaire mais aussi d’obtenir « l’indépendance totale » du Burkina, le Président parie sur une mobilisation patriotique (FDS et VDP), et non sur une quelconque intervention militaire étrangère. C’est ainsi qu’il fut décidé de dénoncer l’accord militaire avec la France, autorisant la présence de ses soldats stationnés près de la capitale Ouagadougou. Un accord qui se révèle non seulement inutile mais aussi nuisible à l’avancement d’un combat efficient.
Suite à cette attaque survenue sur le tronçon Oursi-Déou, bon nombre d’observateurs s’interrogent: Qui se cache derrière ce drame?
Certes les terroristes étaient impliqués dans l’attaque mais il est clair qu’ils ont joué qu’un second rôle et que les principaux acteurs étaient des professionnels étrangers, qui devraient déguerpir du pays le lendemain.
Il convient que rappeler que la rupture du contrat militaire n’est pas du goût de l’ex-puissance coloniale. En témoigne la réaction de l’Elysée, qui avait exigé « des clarifications » de la part des plus hautes autorités burkinabè.
Dans le but de démoraliser les troupes burkinabè, ou semer la confusion au sein de la population, ces faux-partenaires du Faso ont choisi d’user des moyens ignobles, indignes de leur rang en s’attaquant aux forces de défense.
Le peuple burkinabè n’est pas dupe. Il a percé à jour ses manouvres de sabotage et de manipulation visant à détourner son regarde de l’essentiel. Le peuple déterminé à soutenir le combat enclenché par la Transition et les efforts des FDS et VDP est certes attristé par cette épreuve. Toutefois il reste conscient que c’est le prix à payer, pour avoir un état souverain, libre de toute domination.
Nelly