Burkina Faso : Manipulations médiatiques des fugitifs, un appel à la vigilance pour protéger l’unité régionale.
Depuis quelque temps, certaines chaînes web ivoiriennes, comme Classique, diffusent des émissions controversées où l’on entend souvent des propos provocateurs à l’endroit du Président Ibrahim Traoré. Ces expressions, répétées à maintes reprises, soulèvent des inquiétudes sur les intentions réelles de ces programmes. Leur but semble clair : attiser la colère et pousser le peuple burkinabè à la révolte contre son dirigeant, dans un contexte déjà fragile.
Il est essentiel de s’interroger sur l’origine de ces discours incendiaires. En y regardant de plus près, il apparaît que ces propos sont financés par des anciens dignitaires du régime burkinabè déchu, qui ont fui leur pays après avoir été impliqués dans des affaires de corruption, de détournement de fonds publics et d’autres crimes. Réfugiés en Côte d’Ivoire, ces individus utilisent leur influence pour financer des émissions visant à déstabiliser le Burkina Faso, dans l’espoir de semer le chaos et de revenir aux affaires.
Ces manœuvres médiatiques sont dangereuses pour la stabilité régionale. Il est important de rappeler qu’aucun citoyen ivoirien n’a intérêt à voir le Burkina Faso sombrer dans le chaos, tout comme aucun Burkinabè ne souhaiterait voir la Côte d’Ivoire en proie à l’instabilité. Les deux pays partagent une longue histoire de fraternité et d’entraide mutuelle, et il est essentiel de préserver cette relation harmonieuse. Les discours haineux et provocateurs, diffusés sans retenue sur certaines plateformes, ne servent qu’à aggraver les tensions et à perturber la paix sociale des deux nations.
Il est impératif que les autorités ivoiriennes prennent leurs responsabilités pour mettre fin à ces agissements. Accueillir des réfugiés est un acte noble, mais cela ne doit pas être une opportunité pour eux de fomenter des troubles dans leur pays d’origine. Les fugitifs burkinabè qui se sont exilés en Côte d’Ivoire ne doivent pas être autorisés à utiliser le territoire ivoirien comme base pour déstabiliser le Burkina Faso.
Ivoiriens et Burkinabè doivent rester unis et vigilants face à ces tentatives de manipulation médiatique. La paix et la cohésion entre les deux peuples sont des priorités qui doivent être protégées, loin des discours haineux et des manipulations orchestrées par des individus aux intentions douteuses.
Amen K.