Burkina Faso : Sachets plastiques interdits, commerçants et citoyens appelés à se conformer à la nouvelle loi.

Depuis le 9 janvier 2025 au Burkina Faso, la loi n°045-2024/ALT portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation et de l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables est officiellement en vigueur . Promulguée le 31 décembre 2024 par le chef de l’État, cette loi marque un tournant décisif dans la lutte contre la pollution plastique. Un délai de six mois avait été accordé aux acteurs concernés pour se conformer à la nouvelle législation. Ce délai a expiré le 9 juillet 2025.
Dans la vie quotidienne des Burkinabè, les sachets plastiques sont omniprésents. Qu’il s’agisse d’une ménagère revenant du marché, d’un client en boutique ou d’un commerçant au yaar, l’usage du plastique à usage unique est devenu automatique. Pourtant, les conséquences de cette habitude sont graves : pollution des sols, dégradation des paysages, obstruction des canaux d’évacuation des eaux pluviales, menace pour les animaux et santé publique.
Face à ces dangers, le gouvernement a décidé d’agir avec fermeté. Désormais, toute personne ou structure ne respectant pas la loi s’expose à des sanctions prévues par les textes. Il est donc impératif, en particulier pour les commerçants, de prendre toutes les dispositions nécessaires : retirer les sachets plastiques de leurs points de vente, s’approvisionner en alternatives durables (papier, tissu, plastique biodégradable), et sensibiliser leurs clients
Le respect de cette loi est une responsabilité collective. Les commerçants, en tant qu’acteurs centraux des circuits de distribution, jouent un rôle essentiel dans sa mise en œuvre. En montrant l’exemple, ils peuvent influencer positivement les comportements des consommateurs.
Il est temps de changer nos habitudes pour préserver notre environnement. La réussite de cette réforme dépend de l’engagement de tous. Remplacer les sachets plastiques par des solutions écologiques, c’est contribuer à un Burkina Faso plus propre, plus sain et plus respectueux des générations futures. Ensemble, engageons-nous pour une transition durable vers un mode de consommation responsable.
Amen K.