Burkina Faso : Un engagement renouvelé pour un monde sans mines à la Conférence de Siem Reap

Le Burkina Faso participe activement à la 5e Conférence d’examen de la Convention sur les mines antipersonnels, tenue à Siem Reap – Angkor, au Cambodge, du 25 au 27 novembre 2024. Sous le thème « Un monde sans mines », cette conférence regroupe les États membres pour évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Convention, partager des expériences, et adopter des décisions clés, notamment un nouveau plan d’action 2025-2029.

La délégation burkinabè, conduite par la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Madame Stella Eldine Kabré/Kaboré, s’est jointe à d’autres pays pour réaffirmer leur détermination à éradiquer les mines antipersonnels.

Lors de son intervention le 25 novembre, Madame Kabré/Kaboré a rappelé les défis sécuritaires majeurs auxquels le Burkina Faso fait face, exacerbés par l’utilisation croissante d’engins explosifs improvisés (EEI) par des groupes terroristes. Ces dispositifs ont causé des pertes humaines considérables, des déplacements massifs de populations, et perturbé le développement socio-économique des régions touchées.

La ministre a également mis en avant les efforts du gouvernement burkinabè pour contrer cette menace, notamment à travers une stratégie nationale de lutte contre les EEI pour la période 2025-2027. Cette stratégie repose sur une approche intégrée combinant sécurité, éducation, sensibilisation et renforcement de la résilience communautaire.

Madame Kabré/Kaboré a souligné l’importance de la collaboration transfrontalière pour restreindre la circulation des composants nécessaires à la fabrication des EEI et promouvoir des initiatives de paix. Elle a affirmé la conviction du Burkina Faso qu’un monde sans mines est essentiel pour garantir la sécurité et le développement durable.

En marge de la conférence, la ministre a signé la Déclaration de Siem Reap – Angkor, réaffirmant l’engagement du pays à l’objectif d’un monde sans mines. Le Burkina Faso, membre du Comité d’assistance aux victimes de la Convention, prendra prochainement la présidence de ce comité, une opportunité pour renforcer les capacités des acteurs de déminage et mieux soutenir les victimes des EEI. Ainsi, le Burkina Faso réitère sa volonté de contribuer activement à la lutte contre les mines et à la protection des populations, dans un esprit de coopération internationale.

Amen K.

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