Centrafrique /Afrique / Justice : Des panafricanistes se lèvent, pour demander la fin de la coopération judiciaire avec les autres pays du continent

Lors d’un point de presse à Alger, le panafricaniste Bekki Benameur, vice-président de la Coalition Afrique Engagée (C.A.E), n’est pas passé par quatre chemins, pour dénoncer les mauvaises pratiques de la justice Centrafricaine. L’image donnée par le fonctionnement de cette justice est normale, puisque le ministre en tête de ce département n’est rien d’autres qu’un chef rebelle, ayant toujours sa rébellion en fonction.

Le panafricaniste Bekki Benameur, dénonce plusieurs faits, une justice de deux poids, deux mesures, le non respect des coopérations, lorsqu’il s’agit d’un Centrafricain, la justice refuse de coopérer, les escroqueries, à grande échelle concernant les opérateurs économiques de plusieurs nationalités Africaines et le non respect des mandats d’arrêt international, émis par plusieurs pays Africains, contre des Centrafricains adeptes des coups d’Etat.

La quasi totalité des magistrats du palais de la justice Centrafricaine, font partie d’une mafia. Au sein de cette mafia, on y trouve des ministres, des conseillers du Chef de l’Etat et des magistrats. Leurs modes de fonctionnement est la corruption dans tous les domaines. Une liste est adressée aux organismes de droit de l’homme. Plusieurs opérateurs économiques invités à investir en République Centrafricaine, se sont vu expulsés du pays après investissement et leurs biens confisqués, et tout cela avec la complicité des magistrats.

Le panafricaniste Bekki Benameur poursuit en félicitant les autres pays pour leurs bonnes réputations internationales et les invite à rompre jusqu’à nouvel ordre, la coopération avec la justice Centrafricaine, dans l’attente d’un changement. Cette justice, qui n’a aucun respect pour les droits humains, a incarcéré plusieurs Africains innocents dans la seule prison de la capitale.

Une réunion des panafricanistes est programmée, pour dénoncer tous les complices liés à cette affaire.

Juliette KAMBO

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