Centrafrique : Faustin Archange Touadéra fait de la paix et de la stabilité, son cheval de bataille

Soucieux de la situation sécuritaire chaotique que traverse la Centrafrique depuis la crise interreligieuse et intercommunautaire dans laquelle elle est plongée en 2013, le Président Touadéra ne cesse de privilégier le combat pour réinstaurer la paix et la stabilité dans son pays.

« La paix et la stabilité ne peuvent être possibles sans la réconciliation et la justice» soutient-il.

Pour y parvenir, il a initié une pléiade d’actions pour pencher sur les questions de violation des droits, bannir l’impunité afin de réparer les tords causés aux populations par les auteurs des crimes crapuleux survenus lors de la crise. Ainsi, il a bataillé pour l’opérationnalisation de la Cour Pénale Spéciale créée sous la transition de Cathérine Samba Panza.

Cette instance composée de magistrats nationaux et internationaux ont pour mission d’enquêter sur les exactions des groupes organisés. Elle a officiellement ouvert son tout premier procès pour crimes internationaux le 19 avril 2022. La Fédération internationale pour les droits de l’homme (FIDH), la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH) et l’Observatoire centrafricain des droits de l’homme (OCDH), engagés auprès des victimes centrafricaines depuis de nombreuses années, n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction sur cette avancée tant attendue et significative dans la lutte contre l’impunité des responsables de crimes de guerre et crimes contre l’humanité en République centrafricaine.

En dehors de cette juridiction classique, Touadéra a œuvré pour la mise en place de la Commission Vérité Justice Réparation et Réconciliation (CJVRR) qui a pour mission principale la promotion d’une réflexion nationale sur les événements qui ont gravement marqué les Centrafricains et leur pays depuis la disparition du Président Barthelemy Boganda le 29 mars 1959 jusqu’à 2019.

En outre, relevons l’organisation des assises du dialogue républicain qui a réuni du 21 au 27 mars 2022 450 participants, et à l’issue desquelles 600 propositions ont été retenues pour accompagner le processus de paix et de réconciliation tant prôné par le Président de la République.

Cette quête permanente d’un environnement pacifique et stable pour les centrafricains, Touadéra l’a encore réaffirmé ce 28 août à Tunis lors du 8è sommet de la  TICAD: « Au cours de cette conférence, nous avons retenu d’importantes thématiques qui portent sur l’économie que nous voulons inclusive, résiliente et sociale au regard de la pauvreté qui mine notre continent. Mais nous ne pouvons relever le défi économique ou social sans la paix et la stabilité, condition sine qua non d’un développement harmonieux et durable ».

Après avoir relevé que le retard du développement économique et social que connait l’Afrique est dû aux conflits militaro-politiques qui minent les pays depuis leur accession à l’indépendance mais aussi aux organisations terroristes qui endeuillent les populations, le Président a convié la communauté internationale à appuyer les efforts entamés par la Centrafrique pour tourner les pages sombres de son histoire.

Selon Touadéra, le processus de thérapie pour apaiser les cœurs et favoriser la réconciliation a certes amélioré la situation sécuritaire en Centrafrique; mais le pays continue de faire face à des cycles de violation opérées par certains groupes armés. «Ce problème menace directement la vie sociale et économique de la population civile à l’intérieur du pays» a-t-il indiqué.

« Aussi nous sollicitons l’appui des pays frères et amis pour démanteler les sources d’approvisionnement des groupes armées qui défient les forces régulières » a martelé le Chef de l’Etat.

Mawussé

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