Côte d’Ivoire : Ce que l’État perd en maintenant la décision d’interdiction des boissons énergisantes alcoolisées.
Suite à la prise de décision d’interdire l’importation et la commercialisation des boissons énergisantes alcoolisées, les répercussions ne tarderont pas à se faire sentir dans la caisse de l’État. Cette décision, bien qu’elle puisse être motivée par des préoccupations de santé publique selon la version officielle des autorités, entraîne des pertes financières notables pour le pays.
Les boissons énergisantes alcoolisées représentent une part importante du marché des boissons en Côte d’Ivoire. En interdisant ces produits, l’État se prive de plusieurs sources de revenus fiscaux.
Les droits de douane perçus sur l’importation de ces boissons constituent une source non négligeable de revenus pour l’État. Avec l’interdiction, ces recettes disparaissent. La vente de boissons énergisantes alcoolisées génère de la TVA. L’absence de commercialisation de ces produits entraîne une réduction des recettes provenant de cette taxe. Les boissons alcoolisées sont généralement soumises à des taxes spécifiques appelées accises. L’interdiction prive l’État de ces taxes additionnelles.
En plus de cela, les importateurs, distributeurs et détaillants de boissons énergisantes alcoolisées voient leur chiffre d’affaires diminuer, ce qui affecte leurs contributions fiscales à l’État.
L’interdiction de l’importation et de la commercialisation des boissons énergisantes alcoolisées en Côte d’Ivoire entraîne des pertes économiques significatives pour l’État. Les recettes fiscales, le commerce, l’emploi et même la qualité des produits disponibles sur le marché sont affectés par cette décision. Il est essentiel pour l’État de peser les bénéfices en termes de santé publique contre les pertes économiques et de chercher des solutions équilibrées qui protègent à la fois la santé des citoyens et les revenus économiques du pays.
Amen K.