Côte D’Ivoire : Interdiction des boissons énergisantes alcoolisées, le mutisme des autorités face aux cris de détresse de commerçants.

Après la décision rocambolesque prise par les autorités Ivoiriennes d’interdire l’entrée des boissons énergisantes alcoolisées sur le territoire Ivoirien, les commerçants qui exercent dans le domaine sont laissés pour compte avec des dettes auprès des institutions financières.

Ils sont nombreux à investir des sommes considérables pour s’approvisionner en boissons énergisantes alcoolisées, qui étaient très populaires auprès des consommateurs. Suite à cette interdiction toujours en vigueur, ces stocks deviennent obsolètes, d’autres saisis carrément par les forces de l’ordre, plongeant les commerçants dans une incapacité de rembourser les prêts contractés pour leurs achats auprès des banques.

Chaque jour qui passe, les commerçants affectés par cette mesure se lamentent en cherchant désespérément des portes de sortie pour sauver leurs affaires ou du moins rembourser les prêts. Certains sont toujours dans l’espoir d’être appelés par les autorités pour discuter des conditions de reprise de leur activité ou, dans une certaine mesure, pour trouver une solution acceptable à leurs problèmes financiers. Mais, jusqu’à présent, les autorités semblent insensibles à leurs cris de détresse.

La situation demande aujourd’hui que les autorités ivoiriennes prennent conscience de la gravité de la situation et de l’impact de leurs décisions sur les citoyens. Il est inconcevable que des commerçants, qui contribuent à l’économie nationale pendant des années et au bien-être de leurs familles, soient laissés pour compte, sans soutien ni compensation, dans cette affaire de « Kadhafi » qui peut être réglée d’une autre manière. Les dirigeants doivent rapidement organiser des assises avec les commerçants affectés pour discuter des alternatives possibles.

La décision d’interdiction des boissons énergisantes alcoolisées en Côte d’Ivoire a eu des conséquences inattendues et dévastatrices pour de nombreux commerçants. Ignorer leurs lamentations et ne pas prendre de mesures pour les aider est non seulement injuste, mais aussi préjudiciable à l’économie nationale. Il est impératif que les autorités ivoiriennes agissent rapidement pour apaiser la situation, en envisageant une solution qui aboutira à la levée de cette décision d’interdiction.

Amen K.

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