Côte d’Ivoire : Interdiction des boissons énergisantes alcoolisées, qui pour faire entendre raison aux autorités ?

La décision des autorités ivoiriennes d’interdire la production, l’importation et la commercialisation des boissons énergisantes alcoolisées a plongé de nombreux commerçants dans une crise sans précédent. Ces opérateurs économiques, qui ont investi dans un secteur autrefois légitime et florissant, se retrouvent aujourd’hui acculés, pris en tenaille entre des dettes colossales et une administration qui fait la sourde oreille à leurs appels au secours. Cette situation, loin d’être un simple problème économique, révèle une réalité bien plus sombre : l’existence d’un réseau de complicité visant à nuire aux importateurs de ces boissons, sous le couvert de la santé publique, ceci pour des intérêts inavoués.

En effet, l’intransigeance des autorités face aux doléances des commerçants est alarmante. Le gouvernement, tout en sachant pertinemment que ces opérateurs ont des engagements financiers importants auprès des banques, refuse de prendre en compte l’impact dévastateur de cette interdiction sur leurs activités. Une telle indifférence soulève une question : comment peut-on justifier une décision aussi brutale sans offrir une alternative ou un délai pour permettre à ces commerçants de s’adapter à la nouvelle réglementation ?

Le comble dans cette affaire, c’est l’indifférence, voire la complaisance, d’une partie du monde économique et associatif. Certains opérateurs économiques, qui se montrent insensibles à la détresse de leurs confrères, oublient que ce type de décision arbitraire pourrait un jour les frapper. Pire encore, certaines associations, au lieu de défendre la liberté du commerce et la solidarité entre entrepreneurs, ont applaudi cette mesure, révélant ainsi un niveau inquiétant de mépris et de haine envers ceux qui ont fait le choix de ce secteur d’activité.

Cette situation fait penser à une tentative délibérée de détruire un secteur entier de l’économie ivoirienne. L’absence de solidarité entre les opérateurs économiques n’est pas seulement regrettable, elle est dangereuse. Elle montre qu’un réseau de complicité semble se dessiner, avec pour objectif de faire disparaître certains acteurs du marché, au profit d’intérêts obscurs.

Aujourd’hui, ce sont les importateurs de boissons énergisantes alcoolisées qui sont victimes, mais demain, qui sera la prochaine cible ?

Il est temps pour les autorités ivoiriennes de revenir sur cette décision inique, d’écouter les doléances des commerçants et de trouver une solution juste qui préserve à la fois la santé publique et les intérêts économiques de tous les citoyens. Quant aux autres opérateurs économiques, il est crucial qu’ils se montrent solidaires et qu’ils refusent de cautionner ce réseau de complicité qui ne fait que nuire à l’économie nationale.

Amen K.

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