Côte d’Ivoire : Un policier interpellé pour avoir osé « tuer » deux de ses proches afin de gagner l’argent

En Côte d’Ivoire, un policier a simulé la mort de sa belle-mère pour empocher la somme de 10 millions de francs CFA auprès de la compagnie d’assurance. L’indigne agent de police, poussé par la recherche du gain facile, avait réussi son opération en complicité avec deux médecins qu’il a corrompu pour qu’ils établissent un faux certificat de décès.

Les faits remontent en 2020.

En effet, l’agent de la police nationale en question a inventé la mort de sa belle-mère pour assouvir ses desseins. Selon les informations recueillies auprès du tribunal militaire d’Abidjan, trois ans après avoir souscrit à une assurance décès, le fonctionnaire de police fait croire à la compagnie que la mère de sa conjointe est décédée.

Il est parvenu à convaincre la compagnie d’assurance en présentant un faux certificat de décès obtenu auprès de médecins soudoyés avec 100 000 francs CFA. Le policier indélicat perçoit la somme de 10 millions de francs CFA pour le prétendu « décès » de sa belle-mère.

Deux ans après, le policier répète le même scénario. Cette fois, il fait croire à la banque que sa sœur ainée a rendu l’âme. Malheureusement pour lui, l’assureur ne tombe plus dans son piège. Rendez-vous a été pris pour qu’il  passe retirer son chèque. Pendant ce temps, les responsables de la compagnie d’assurance ont discrètement informé la police économique.

Une fois sur place, le policier malhonnête est cueilli à froid. Il a été déféré devant le parquet du contre-amiral Ange Kessi Kouamé le jeudi 8 septembre 2022. Le procureur militaire a immédiatement ordonné son arrestation et son transfèrement à la MAMA (Maison d’arrêt militaire d’Abidjan). Il est accusé d’escroquerie, de tentative d’escroquerie, faux et usage de faux contre l’honneur.

Le procureur du gouvernement de Côte d’Ivoire a aussi instruit les enquêteurs de la police économique de mettre la main sur les deux médecins qui ont délivré le faux certificat de décès. Poursuivis pour faux documents et corruption, ils seront déférés devant le parquet du procureur de la République.

Koné

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