Espace CEDEAO / Ghana: La production du riz bénéficie d’un financement du Royaume Uni
Le Royaume Uni par le biais de ses partenaires stratégiques que sont l’AGRA et la GIZ, investit 450 000 de livres , (soit 517 000 d’euros) dans l’Observatoire du riz de la CEDEAO (ECOWAS Rice Observatory –ERO) et sa section nationale au Ghana, la Ghana Competitive Africa Rice Platform (CARP) . Un financement s’inscrit dans le cadre du programme Africa Food Trade and Resilience.
L’investissement vise à réduire la dépendance vis-à-vis du riz importé. Il s’agit aussi d’amortir l’insécurité alimentaire, d’appuyer le commerce et de créer des emplois.
Le haut-commissaire britannique au Ghana, Harriet Thompson indique à cet effet, « Les chiffres parlent d’eux-mêmes : il y a tellement de potentiel pour développer le secteur du riz ici au Ghana et dans toute l’Afrique de l’Ouest. L’Observatoire du riz de la CEDEAO soutiendra la croissance de l’industrie du riz et augmentera les opportunités de commerce et d’investissement sur le marché. À une époque où de nombreux pays du monde sont confrontés à l’insécurité alimentaire en raison de la guerre illégale de la Russie en Ukraine, je suis convaincu que ce projet renforcera le système alimentaire ici au Ghana et dans toute la région, maintenant et à l’avenir ».
L’Observatoire du riz de la CEDEAO se chargera de coordonner les programmes liés au secteur du riz, les investissements publics/privés et les recommandations politiques pour les principaux décideurs. Pour accompagner l’initiative, des plateformes rizicoles nationales, telles que CARP au Ghana, sont mises en place à travers l’Afrique de l’Ouest. La plateforme comprend principalement des parties prenantes du secteur privé tout au long de la chaîne de valeur, ainsi que des représentants de la recherche, du gouvernement et de la société civile, pour coordonner les investissements et les politiques spécifiques à chaque pays.
Ce soutien au Ghana et aux autres pays de la CEDEAO permettra de réduire le coût annuel de 2,6 milliards de livres que coûtent les importations de riz en Afrique de l’Ouest.
Il permettra en outre de créer potentiellement plus de 385 000 nouveaux emplois dans la chaîne de valeur du riz en Afrique de l’Ouest, selon le Haut Commissariat du Royaume-Uni à Accra.
Essé