États-Unis : Kamala Harris crée la controverse avec une déclaration sur les armes à feu lors d’un événement de soutien.
Lors d’une soirée de soutien organisée par Oprah Winfrey le 19 septembre, Kamala Harris a suscité l’inquiétude après une déclaration polémique sur les armes à feu. Entourée de célébrités comme Jennifer Lopez et Meryl Streep, la vice-présidente américaine et candidate démocrate a provoqué un malaise en plaisantant sur le fait qu’elle possédait une arme et qu’elle n’hésiterait pas à s’en servir en cas de cambriolage.
Bien qu’elle ait rapidement tenté de désamorcer la situation, cette sortie contraste avec sa position officielle en faveur d’un contrôle strict des armes à feu, alimentant les critiques sur son manque de cohérence. En effet, Harris a défendu par le passé l’interdiction des armes de guerre et la mise en place de vérifications universelles des antécédents. Elle soutenait également le rachat des armes à feu avant de revenir sur cette position.
L’ironie de la situation réside dans le fait que Donald Trump, son adversaire républicain, l’a souvent accusée de vouloir confisquer toutes les armes. En réalité, Harris, tout comme son colistier Tim Walz, possède une arme pour des raisons de sécurité personnelle, notamment en raison de son passé de procureure. Ce paradoxe entre son port d’arme personnel et son discours politique a soulevé des interrogations, en particulier venant d’un État libéral comme la Californie, connu pour ses lois restrictives sur les armes à feu. Ce débat illustre les tensions et contradictions qui marquent sa campagne face à un électorat divisé.
Amen K.