France: Affaire Bygmalion/ Nicholas Sarkozy écope d’une peine de 12 mois de prison dont 6 ferme
En appel ce mercredi 14 février dans l’affaire de Bygmalion, l’ancien président français Nicholas Sarkozy a été condamné à un an de prison dont six mois avec sursis, sous le régime du bracelet électronique. La cour a estimé que sa campagne présidentielle de 2012 avait dépassé le plafond autorisé de plus de 22 millions d’euros. À ses côtés, tous les membres de son équipe, au total 13, écopent eux aussi de six mois ferme.
L’ex Chef de l’Etat français Nicholas Sarkozy est loin de sortir de l’auberge. Face au tribunal ce mercredi, il reçoit une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne ? Sa peine ferme de première instance est divisée par deux. Mais la mauvaise que l’expression de son visage n’a pu cacher : il a écopé de six mois de prison ferme.
A son arrivée ce matin au Palais de la justice de Paris, M. Sarkozy affichait un sourire optimiste sous un visage bronzé. Mais une demi-heure plus tard, après le verdict, on a vu l’ex président de la France quitter la salle d’audience très vite et à très grandes enjambées. Sans faire la moindre déclaration. Le parquet général, en appel, n’avait requis contre lui qu’un an d’emprisonnement assorti du sursis.
La partie ferme de la peine infligée de l’ancien président sera aménagée, a indiqué la présidente de la cour en lisant sa décision, ajoutant que le tribunal était «revenu au quantum requis en première instance par le ministère public».
Pour rappel, un système de double facturation avait été mis en place par la société Bygmalion, la société organisatrice des meetings du candidat. Elle avait imputé à l’UMP, sous couvert de conventions fictives, une grosse partie du coût des meetings. Treize autres personnes avaient aussi été condamnées à des peines allant jusqu’à trois ans et demi de prison, dont une partie avec sursis. Neuf d’entre elles, et l’ancien président, avaient fait appel et avaient été rejugées du 8 novembre au 7 décembre 2023.