Sahel: Plusieurs terroristes neutralisés au cours d’une opération coordonnée des armées burkinabè et nigérienne
Une opération coordonnée entre l’unité « phantom » du Burkina et des vecteurs aériens du Burkina et du Niger, a permis de mettre hors état de nuire, un grand nombre de terroristes ce dimanche 22 octobre dans la zone des trois frontières, apprend-on des sources sécuritaires relayées par l’Agence d’Information du Burkina (AIB).
Selon des informations fournies à l’AIB, l’opération a démarré après que « l’Unité phantom » ait repéré et signalé un groupe de terroristes estimés à une centaine, se reposant sous des arbres dans la zone de Goungam en territoire burkinabé. Après l’alerte, les vecteurs aériens de l’armée burkinabè placés à une quinzaine de km au Nord de Markoye, ont survolé la zone et confirmé l’information.
C’est alors que les frappes de précision ont été lâchées sur les criminels, qui seront éliminés dans des explosions. L’unité phantom reprend alors la main, et constate dans la base des corps sans vie des terroristes, calcinés de même que les motos et matériels de guerre, et achève l’opération.
Les quelques survivants après cette offensive, ont pris la fuite vers le Niger, poursuivis par les avions de chasse burkinabè. Ils se croyaient sauvés après avoir traversé la frontière. Mais alertés, les vecteurs aériens du Niger vont prendre la main en les suivant jusqu’à la localité de Lélétan.
Ils seront repérés alors qu’ils essayaient de se mettre à l’abri sous des arbres. Sans pitié, les vecteurs nigériens ont fait pleuvoir des frappes sur les malfaiteurs, qui vont cramer dans les explosions.
Cette belle victoire sur les groupes ennemis a été possible grâce à la parfaite coordination entre les forces du Burkina et du Niger. Les autorités sécuritaires des deux pays, n’ont pas manqué de se féliciter pour ce travail d’équipe. En rappel, le Burkina, le Mali et le Niger ont créé le 16 septembre dernier, l’AES, qui se veut une architecture de défense mutualisée, et d’assistance mutuelle” entre parties contractantes en vue de la “prévention, la gestion et règlement de toute rébellion armée ou autre menace portant atteinte à l’intégrité du territoire et à la souveraineté de chacun des pays membres”.