Centrafrique : Le Président Touadéra à l’ouverture du « dialogue politique » édition 2022 entre son pays et l’UE

Ce mercredi 05 octobre 2022, a eu lieu à Bangui, la capitale, une nouvelle édition du « Dialogue politique » entre la République Centrafricaine et une délégation de l’Union Européenne. Présidant la cérémonie d’ouverture de ce cadre de discussion, le Président de la République, Faustin Archange Touadéra, a dans son discours rappelé l’importance de cette rencontre de haut niveau, qui selon lui prouve «  la vitalité de notre coopération, et surtout la solidité du lien qui unit mon pays, la République Centrafricaine et l’Union Européenne ».

La rendez-vous a connu la présence des Ambassadeurs non-résidents de l’Allemagne, de la Belgique et d’Italie ainsi que les représentants de la Belgique et des Pays-Bas, venus apporter leurs contributions au renforcement de la coopération entre l’Union Européenne et la République Centrafricaine. Pour Touadéra, leur présence « témoigne avec éloquence la grande considération » que leurs pays respectifs ne cessent de « manifester à l’endroit de la République Centrafricaine dans ses efforts pour la construction de la démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la pauvreté ».

Le dialogue politique entre la Centrafrique et l’UE se tient chaque année depuis 22 ans, conformément à l’application de l’article 8 de l’Accord de Cotonou de juin 2000, qui a pour objectif de promouvoir et d’accélérer le développement économique, culturel et social des États-Afrique-Caraïbes Pacifique (ACP), de contribuer à la paix et à la sécurité et de promouvoir un environnement politique stable et démocratique. «Le partenariat issu de cet accord est essentiellement centré sur l’objectif de réduction et, à terme, d’éradication de la pauvreté, en cohérence avec les objectifs du développement durable et d’une intégration progressive des pays ACP dans l’économie mondiale » a relevé le Chef de l’Etat.

Touadéra a saisi l’occasion pour inviter les participants à cette rencontre à se tourner « vers les questions de développement et envisager des pistes de solution à travers des investissements nouveaux qui tiennent compte des défis émergeants auxquels la République Centrafricaine est confrontée ». Selon lui, le progrès économique d’un état et la garantie des droits humains sont les gages de la bonne marche de la démocratie: « Ma conviction est que la démocratie ne peut se construire et s’enraciner que dans la mesure où elle contribue au développement d’un pays, à la promotion de la dignité et des droits fondamentaux du citoyen, au renforcement de la justice et au maintien de la paix….Une démocratie qui n’assure pas le développement économique et le bien-être social des citoyens ne peut pas s’inscrire dans la durée».

Jean-Marie

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *