Burkina Faso / Sommet arabo-islamique, quand Ousmane Bougouma demande une mobilisation mondiale pour l’AES.
Le Président du Parlement de Transition du Burkina Faso, Dr Ousmane Bougouma, a participé le 11 novembre 2024 à Ryad au Sommet extraordinaire arabo-islamique sur la Palestine et le Liban, organisé par l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et la Ligue arabe. Au nom du Chef de l’État burkinabè, il a profité de cette tribune pour attirer l’attention sur la situation critique des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), confrontés à une insécurité croissante due aux actes terroristes.
Dans son discours, Dr Bougouma a souligné que « la situation de la Palestine et du Liban rappelle celle du Burkina Faso et des pays de l’AES, en proie à des attaques terroristes qui déstabilisent la région ». Il a plaidé pour une mobilisation internationale équivalente à celle observée pour soutenir la cause palestinienne et libanaise, en appelant à davantage de solidarité envers le Sahel.
« Notre souhait est que l’élan international de solidarité pour la Palestine et le Liban puisse également s’étendre aux pays sahéliens, pour aider à ramener la paix et la sécurité dans nos régions », a-t-il affirmé. Le Président du Parlement de Transition a ainsi exhorté les participants du Sommet à inclure la crise sahélienne dans l’agenda international et à intensifier les efforts pour soutenir l’AES.
Le Sommet arabo-islamique a réuni des chefs d’État, ministres et représentants de divers pays pour discuter de la situation en Palestine et au Liban. Les participants ont exprimé leur préoccupation face aux attaques récurrentes de l’armée israélienne sur la bande de Gaza et le sud du Liban, et ont appelé à des actions concrètes pour mettre fin aux hostilités.
Dans la déclaration finale, le Sommet a réclamé la libération des territoires occupés, un cessez-le-feu immédiat, et la levée du blocus sur Gaza pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Les dirigeants ont également soutenu l’idée d’une conférence internationale pour la paix, visant à trouver une solution durable au conflit israélo-palestinien.
Dr Bougouma a réitéré la nécessité d’une réponse globale et inclusive aux crises, affirmant que la paix dans le Sahel est un impératif pour la stabilité mondiale, tout comme celle en Palestine et au Liban.
Amen K.