Burkina Faso : Fin de la dépendance, Comment le pays relève ses défis humanitaires sans les ONG internationales.

Depuis son accession au pouvoir, le Président Ibrahim Traoré a initié une politique de rupture vis-à-vis des puissances occidentales en ce qui concerne leurs ingérences dans les affaires politique de l’État. Cette rupture marque la fin de coopération avec certaines ONG internationales. Cette décision audacieuse, bien que controversée, s’inscrit dans une volonté de renforcer la souveraineté nationale et de mettre fin à une dépendance jugée contre-productive. Aujourd’hui, le Burkina Faso s’appuie sur ses propres moyens pour faire face aux défis humanitaires, une démarche qui mérite d’être saluée et encouragée.

La décision de limiter la collaboration avec certaines ONG internationales repose sur un constat : ces organisations, souvent perçues comme des partenaires indispensables, se sont parfois révélées être un véritable « cheval de Troie ». En effet, certaines d’entre elles ont été accusées de servir des intérêts étrangers, de manquer de transparence dans leur gestion, ou encore de ne pas aligner leurs actions sur les priorités nationales. Cette situation a conduit le gouvernement à repenser sa stratégie humanitaire, en privilégiant une approche endogène et autonome.

Face à ces défis, le Burkina Faso a choisi de miser sur ses propres ressources et structures. Des initiatives locales ont été mises en place pour répondre aux besoins des populations vulnérables, notamment dans les zones touchées par l’insécurité et les déplacements massifs. Les organisations communautaires, les volontaires nationaux et les institutions publiques jouent désormais un rôle central dans la distribution de l’aide, la gestion des crises et la protection des civils. Cette approche permet non seulement de mieux cibler les besoins réels, mais aussi de renforcer la résilience des communautés.

La politique du Président Traoré en matière d’action humanitaire représente un virage historique. En privilégiant l’autonomie et la souveraineté, le Burkina Faso montre qu’il est possible de relever les défis humanitaires sans dépendre exclusivement de l’aide extérieure. Cette démarche inspire d’ailleurs d’autres pays africains confrontés à des situations similaires. Elle démontre que les solutions locales, bien que parfois difficiles à mettre en œuvre, sont souvent plus durables et plus adaptées aux réalités du terrain.

Amen K.

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