AES – CEDEAO : Une première rencontre salutaire pour relancer la coopération sécuritaire et régionale
Dans un contexte marqué par les tensions liées au retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO et la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), une rencontre historique s’est tenue jeudi à Bamako. Cette assise, la première du genre depuis la rupture annoncée, a permis aux deux blocs d’exprimer leur volonté commune de coopérer contre le terrorisme et de préserver les acquis de l’intégration ouest-africaine.
Selon un communiqué conjoint, la CEDEAO et l’AES ont reconnu l’urgence de renforcer leur collaboration sécuritaire face à la menace terroriste, tout en œuvrant pour maintenir la libre circulation des personnes et des biens dans la région. Les discussions ont porté sur des questions politiques, diplomatiques, juridiques et socio-économiques, avec un engagement affiché à privilégier l’intérêt des populations.
Cette rencontre, qui a réuni le président de la Commission de la CEDEAO et les ministres des Affaires étrangères de l’AES, ouvre la voie à des négociations futures sur des sujets d’intérêt commun. Elle marque un premier pas vers l’apaisement après des mois de divergences, notamment sur les sanctions imposées aux pays de l’AES suite aux coups d’État.
Les deux parties ont convenu de poursuivre le dialogue, une avancée saluée comme un signe encourageant pour la stabilité régionale. Si des défis persistent, cette initiative démontre que, malgré leurs différends, la CEDEAO et l’AES partagent une préoccupation commune : la sécurité et le développement de l’Afrique de l’Ouest.
Amen K.
